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La belle au bois dormant
A fermé les écoutilles
Elle hiberne
Elle hiberne

La réveillez pas
Laissez-la
La réveillez pas
Pas avant 2043

D'ici là, jailliront des cascades
D'ici là, vogueront les obscurs
D'ici là, glisseront les combats
D'ici là, j'aurai découvert
Lequel de mes plusieurs
Sera à même de la sauver
D'ici là, je l'ai
D'ici là, j'attendrai

La réveillez pas
Laissez-là
La réveillez pas

Ses congénères l'ont refroidie
Ses congénères crient au génie
Dans le doute ils se vantent
Réinventent la valériane

D'ici là, j'aurai découvert
Lequel de mes autres oubliés
Aura l'aplomb de l'aimer

D'ici là, je ferai flèche de tout bois
D'ici là, je me serai consumé
D'ici là, j'aurai balayé les cendres
Et tout ce qui s'ensuit

Je suis pas prêt
J'ai les pièces détachées,
Quant à l'horloger,
Ses minutes sont comptées

La réveillez pas
Laissez-la
La réveillez pas
Pas avant 2043
Pas avant 2043
Pas avant

D'ici là, j'aurai découvert
Lequel de mes plusieurs
Sera à même de la sauver
D'ici là, j'attendrai,
J'attendrai

La réveillez pas
Laissez-la
La réveillez pas
Pas avant 2043
Pas avant 2043

La réveillez pas
Laissez-la

A.B 2043

Guy Maddin



Guy Maddin, loin d'être prédestiné au septième art, exerce d'abord le métier de guichetier dans une banque puis de peintre en bâtiment. Il se lance en 1986 dans la réalisation de son premier court métrage, The Dead Father, déjà tout empreint de ce qui allait être son esthétique, si originale (voire expérimentale) malgré l'abondance de ses références cinématographiques, prégnantes dans ses films.
Le Noir et Blanc, l'image salie à la manière des vieilles bandes des années 20, les décors semi-mythiques, deviennent une de ses marques de fabrique. Les sujets aussi ont de quoi déconcerter le spectateur lambda : un film traitant de l'inceste en haute-montagne pour Careful qui est hanté par le mythe d'Œdipe et un autre de l'organisation d'un concours de musique par une baronne de la bière cul de jatte avec The Saddest music in the world.
Sans budget important, Guy Maddin réussit à imposer une œuvre poétique, lyrique, surréaliste et personnelle, mêlant une imagination débordante aux plus profonds désirs non-refoulés. Pour son cas, voir Et les lâches s'agenouillent..., son autobiographie fantasmée . En 1995 au Telluride Film Festival, Guy Maddin reçoit, pour l'ensemble de son œuvre, la très convoitée Telluride Medal, que reçurent avant lui des cinéastes tels que Abel Gance, Francis Ford Coppola, Andrei Tarkovsky ou Clint Eastwood.
  • Il y a une forte pression du public pour que l'image et le son soient au service d'un réalisme banal, une forte exigence d'avoir des films identiques à la vraie vie. Mais nous vivons la vraie vie. Quand on lit un livre, on a envie d'être transporté dans des endroits merveilleux, et quelques-unes des histoires les plus marquantes qu'on nous ait jamais racontées sont celles que nous écoutions, enfants, blottis sous des couvertures... Pourquoi n'exercerions-nous pas cette tradition de l'enfance dans des formes adultes qui dégageraient ces émotions que les enfants ressentent. C'est le but que je me suis fixé pour tous les films que je veux faire. (Guy Maddin)

Le jetée de Chris MARKER


La Jetée est un film expérimental de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait un « photo-roman » ou diaporama, un montage de photographies en noir et blanc avec un narrateur unique et une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photo, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».



Häxan de Benjamin Christensen


Häxan est un film muet écrit et réalisé par Benjamin Christensen en 1922. Basé en partie sur l'étude de Christensen du "Malleus Maleficarum".
Il s'agit d'un document sur la sorcellerie, telle qu'elle fut décrite par les minutes d'innombrables procès, du XVe au XVIIe siècle, composé de plusieurs séquences.
Encense par les surréalistes "Haxan" est pour Adou Kirou "le plus violent requisitoire contre la criminelle Eglise, son inquisition et ses instruments de torture. Ce documentaire devrait passer dans tous les lycees du monde."
Ce film fut censuré aux Etats-Unis et dans d'autres pays, trop réaliste, on l'accusa de montrer trop de scène de torture, de nudité et de perversion sexuelle.
Il existe deux versions du film : une version originale (et intégrale) sortie en Suède en 1922 qui est muette et accompagnée de morceaux classiques. Et une version pour le marché américain, sortie dans les années 60, narrée par William Burroughs (un des chefs de file de la "Beat Generation" par ailleurs très apprécié en ces lieux) sur fond de musique Jazz. Cette dernière version a toutefois été amputée de quelques scènes.







From the drain by David Cronenberg

Deuxième court métrage de Cronenberg, écrit, réalisé, produit, photographié et monté par lui-même ...

Foutaise !!