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Häxan de Benjamin Christensen
Häxan est un film muet écrit et réalisé par Benjamin Christensen en 1922. Basé en partie sur l'étude de Christensen du "Malleus Maleficarum".
Il s'agit d'un document sur la sorcellerie, telle qu'elle fut décrite par les minutes d'innombrables procès, du XVe au XVIIe siècle, composé de plusieurs séquences.
Encense par les surréalistes "Haxan" est pour Adou Kirou "le plus violent requisitoire contre la criminelle Eglise, son inquisition et ses instruments de torture. Ce documentaire devrait passer dans tous les lycees du monde."
Ce film fut censuré aux Etats-Unis et dans d'autres pays, trop réaliste, on l'accusa de montrer trop de scène de torture, de nudité et de perversion sexuelle.
Il existe deux versions du film : une version originale (et intégrale) sortie en Suède en 1922 qui est muette et accompagnée de morceaux classiques. Et une version pour le marché américain, sortie dans les années 60, narrée par William Burroughs (un des chefs de file de la "Beat Generation" par ailleurs très apprécié en ces lieux) sur fond de musique Jazz. Cette dernière version a toutefois été amputée de quelques scènes.
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Karen Greenlee

Karen Greenlee est nécrophile. Il y a cinq ans, elle a fait la "une" de l'actualité après avoir fait une fugue de deux jours au volant d'un corbillard. Au lieu de conduire le corps au cimetière, elle a décidé de passer un moment avec le cadavre.
La police finira par la retrouver dans le comté voisin, en pleine overdose de codéine Tylenol. Elle fut accusée de conduite illégale d'un corbillard, et d'interférence dans le bon déroulement d'un enterrement ( il n'y a pas de loi sanctionnant la nécrophilie en Californie). Dans le cercueil, Kathy a laissé une lettre de quatre pages et demie dans laquelle elle confesse des épisodes amoureux avec entre 20 et 30 cadavres masculins. La lettre était chargée de remords envers ses désirs sexuels : " Pourquoi est-ce que je fais cela? Pourquoi ? Pourquoi ? La peur de l'amour, des relations avec les autres. Je n'ai jamais rien ressenti d'aussi fort .... c'est l'enfer. Je suis un rat de morgue? C'est mon univers, peut-être ma tombe."
(Il excite un entretien entre elle et Jim Morton dans le livre Apocalypse Culture parut aux éditions Camion Noir)
En 1996 Lynne Stopkewich réalisa un film sur le sujet.
La même année que "Crash", voilà qu’une jeune canadienne propose elle aussi de briser le tabou de la nécrophilie, et ceci avec une douceur en totale contradiction avec le sujet, plutôt repoussant à la base.
Si le film de Cronenberg ne relate pas vraiment les errances de "baiseurs de morts", ses personnages étaient, on le rappel, fascinés par la rencontre Eros/Thanatos, par la tôle froissée et les chairs abîmées, voire mortes…une forme de nécrophilie donc.
Si le film de Cronenberg ne relate pas vraiment les errances de "baiseurs de morts", ses personnages étaient, on le rappel, fascinés par la rencontre Eros/Thanatos, par la tôle froissée et les chairs abîmées, voire mortes…une forme de nécrophilie donc.
La mise en scène de Stopkewich est minimaliste, simple (peu de personnages, pas d’effets de caméras délirants ou de flash surréalistes), posée : et Molly Parker porte divinement bien le film sur ses épaules, discrète et charmante. Et quel plaisir de se plonger dans son regard, étrangement gorgé d’optimisme et d’espoir, et d’une passion aussi insondable pour le spectateur que pour l’homme qui l’aime.
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