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Galt MacDermot



Arthur Terence "Galt" MacDermot, né à Montréal (Canada), le 18 décembre 1928.
Il étudie la musique à Montréal, Toronto et en Afrique du Sud.
À son retour à Montréal au milieu des années 1950, il joue du piano dans plusieurs clubs et cabarets montréalais.
Après avoir séjourné à Londres, il se fixe en 1963 à New York, jouant dans des groupes de studio et de rhythm and blues. Il écrit la musique de la comédie musicale Hair en 1967, mais aussi et surtout de centaines de pistes de classique, jazz, funk précurseur, que tous les producteurs érudits des années 90 (Buckwild, K-Def, Pete Rock, etc) ont samplé pour en faire des tubes rap.






Paris, le 16 novembre 2012 – Dailymotion co-produit et supporte “Lookin4Galt” le projet du duo français Gasface : un film et deux web-séries à visionner du 16 novembre 2012 au 1er février 2013 sur http://www.dailymotion.com/Gasface.


Nico Venancio et Mathieu Rochet (alias Gasface) sont partis à NYC pour enquêter sur le mystère Galt MacDermot.
Malgré son succès planétaire avec sa comédie musicale « Hair », Galt, vit reclus refusant toute interview et ignorant le culte dont il fait objet.  « Lookin4Galt » est une plongée au cœur de l’industrie musicale new-yorkaise qui tente d’expliquer l’importance de l’héritage et de la transmission entre deux générations.
Le film sera diffusé en avant-première le jeudi 29 novembre au Cinéma des Cinéastes (Paris 17ème) et disponible à partir du 21 décembre en exclusivité sur Dailymotion.com.


#lookin4galt par Gasface

Site  Galt MacDermot : galtmacdermot.com/
Site Gasface : gasface.net/
 



Amiri Baraka



Figure emblématique de la résistance noire, éditeur des icônes de la Beat Generation comme Jack Kerouac ou Allen Ginsberg, LeRoi Jones devient Amiri Baraka après l’assassinat de Malcolm X et s’engage avec son spoken word et ses influences jazz contre les injustices et les politiques du mal.



« Si Elvis Presley est le King, qui est James Brown ? Dieu ? » A.Baraka


C’est à Newark, New Jersey, en plein New Deal, le 7 octobre 1934, que naît LeRoi Jones (Amiri Baraka), dans un univers ravagé par la misère et le désespoir ; conséquences d’un racisme hypocrite que le nord industriel avait sciemment institutionnalisé. Nul besoin dès lors de s’interroger quant aux motivations qui allaient sous-tendre sa colère ou guider ses combats.
Féru de musique, ainsi que d’un langage simple et direct, il lance un premier pavé dans la mare putride de la critique blanche dès 1963 en publiant Le Peuple du blues, qui devient vite le premier ouvrage référence issu de la communauté noire. 

Non seulement il y jette un regard nouveau sur les origines et le pouvoir libérateur de la musique afro-américaine, mais il y dénonce aussi un système raciste qui n’a de cesse de s’approprier cette musique pour la vider de son sens, de ses traits authentiquement noirs. À cette époque, il s’est déjà rendu à Cuba, et les autorités le soupçonnent d’allégeance aux doctrines marxistes.
Il rédige alors sa pièce phare, Dutchman, puis fonde le Black Art Movement. C’est en 1967 qu’il change d’identité, que LeRoi Jones devient Imamu Amear Baraka, puis Amiri Baraka, forme d’hommage à ses « origines » africaines et d’affirmation cultuelle. Par la suite, il continuera d’écrire, deviendra l’un des fondateurs du spoken words, ancêtre du rap, aux cotés des Last Poets. A ce jour, il a publié une quarantaine d’ouvrages, pièces et recueils de poésie.
Ainsi, empreinte d’une forme d’obstination, son action finit par être perçue comme « un pendant culturel au nationalisme noir », une force intégralement vouée à lutter contre le racisme, l’oppression et le colonialisme culturel imposé à l’Amérique noire par la superstructure politico-commerciale blanche.


Photo : P.Bastien

Lors de son passage à Strasbourg en octobre 2008, Amiri Baraka s’est vu proposer une soirée Carte blanche au cinéma Star. Au programme : Black Panthers d’Agnès Varda et La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo. La rencontre organisée a été pour lui une nouvelle occasion d’évoquer les années de lutte et de faire passer son message de liberté. Il a ainsi évoqué les années au cours desquelles les slogans « Black Power », « Black is Beautiful » ou « Power to the People » trouvèrent un écho sans précédent dans la société américaine.
Il a également pointé, non sans amertume, les divisions et querelles qui ont longtemps entamé la cohésion du mouvement de libération noire. Mais, puisque selon lui, l’on « ne peut empêcher les gens de se battre », il reste convaincu que la révolution est en marche, et que, si elle requiert une détermination sans faille et un sens du sacrifice absolu, elle peut se faire pas à pas. Nul doute, en effet, que sans des décennies de résistance, Barack Obama, dont il arbore fièrement les couleurs, ne serait pas en position aussi favorable aujourd’hui.
Et si, au premier abord, cet homme semble subir le poids des années, il recèle en lui des trésors d’énergie et de détermination, ainsi qu’une force à la fois hors du commun et envoûtante. Sur scène, sa participation au projet jazz-soul du musicien free William Parker intitulé The Inside Song of Curtis Mayfield en atteste de façon fulgurante. Comme Baraka le dit lui-même en citant Public Enemy, « don’t believe the hype », les apparences et les discours peuvent être trompeurs. Il n’est donc pas étonnant qu’à l’instar des titres interprétés ici un seul mot d’ordre, « people get ready ».

Q.Z plan neuf
  

Site : www.amiribaraka.com





Chris Cochrane/Dennis Cooper/Ishmael Houston-Jones

En 1985, c'est la rencontre de trois hommes qui a permit l'aboutissement du projet "them" : Ishmael Houston-jones, danseur et chorégraphe, Dennis Cooper, narrateur de livres, et Chris Cochrane, musicien et guitariste de la downtown scene. Les trois hommes décidérent de monter un spectacle de danse ayant pour théme la menace et le ravage du sida sur la population gay de NY. Le projet sera présenté au fameux club de danse PS122 de Manhattan dans une version assez longue, puis sera présenté en 1987 à Toronto.


2010, le PS122 demanda à ses créateurs si ils voulaient donner une seconde vie à la piéce, ce qui sera fait en recrutant des nouveaux danseurs. Puis les bribes de composition datant de 1986 de Cochrane ainsi que les passages musicaux improvisés furent enregistrés pour paraitre sur ce chapitre de la Key serie de Tzadik. Cochrane à la guitare et autres instruments, et Kato Hideki à la basse, percussions, mandoline entre autre. Bande son basé sur des passages souvent ambiant un poil angoissant. La guitare est souvent trituré sournoisement à la manière de Fred Frith. Il y a des pistes de Spoken word de Dennis Cooper, avec un fond sonore ou parfois seul. Les compositions de Cochrane sont brillantes, arrivant parfaitement à faire ressortir la gravité du sujet couplé à l'urbanisme sombre et glauque de NY dans les années 80.


Un trailer de la pièce de danse version 2011 est disponible sur la toile, montrant une oeuvre aussi captivante qu'avant gardiste.




BARNEY WILEN

Barney Wilen enregistre à 20 ans, avec Miles Davis, la bande originale d’Ascenseur pour l’échafaud, joue aux côtés des plus grands, multiplie les expériences et explore tous les registres du jazz.Il est un des piliers de la florissante scène française, et tous les musiciens américains qui viennent se produire dans les clubs de la capitale se le disputent : Bud Powell, Art Blakey, Benny Golson… Le « cool » sembla avoir été créé pour lui, pour son phrasé élégant et maîtrisé : tout au long de sa carrière, son art de la ballade lui servira de point d’ancrage, de source à laquelle se retrouver, entre deux expérimentations. Car s’il y a bien quelque chose qui définisse Wilen, c’est sa capacité à refuser l’immobilisme ou la répétition, sa volonté forcenée de défricher. 



Lorsqu'il revient, au milieu des années soixante, cheveu plus long, lunettes à verres opaques, mise décontractée, on ne reconnaît plus l'ancien premier de la classe bebop dans ce militant du free-jazz à l'européenne qui fréquente désormais quelques autres fortes personnalités: François Tusques, Jacques Thollot, Jean-François Jenny-Clark, Joachim Kühn, Karl Berger. Barney Wilen travaille d'abord l'improvisation absolue avec la pianiste suisse Irène Schweizer et le trompettiste allemand Manfred Schoof, avant de s'ouvrir aux influences alors envahissantes de la pop music («ce n'est pas un domaine qui m'intéresse particulièrement, mais je suis attentif à l'évolution de la jeunesse, à sa prise en charge, à son refus de se plier aux valeurs des anciennes générations»). Il monte finalement un Amazing Free-Rock Band (avec Joachim Kühn au piano, Mimi Lorenzini à la guitare, Günter Lenz à la basse, Aldo Romano et Wolfgang Paap à la batterie) responsable,en 1968 d'un disque-culte, Dear Professor Leary (dédié à Timothy Leary), qui allait définir les principes du free-jazz-rock, et influencer quantité de formations à venir.


"Un VRAI disque culte, la rencontre entre l’esprit du free, de la pensée libertaire (dates d’enregistrement : 27 et 28 juin 1968), du rock, du rythm’n blues et de la pop. Quelque part entre les MOTHERS OF INVENTION et le GRATEFUL DEAD (…) La musique est l’œuvre du Young Mista Cool surdoué du saxophone bebop des late fifties, le grand, le poétique, le merveilleux BARNEY WILEN. BARNEY le dandy sombre, le risque-tout, l’épris de liberté (…) Soli de guitare acide, deux batteurs, JOACHIM KÜHN au piano funambule, des thèmes reprisés tout en malice. Les amours sont narquoises, et les barrières, on veut les faire valser : alors on avale et on recrache avec gourmandise The Fool on the Hill des BEATLES, Ode to Billy Joe de BOBBY GENTRY et Respects d’OTIS REDDING” (FRÉDÉRIC GOATY / Muziq)."

BARNEY WILEN, saxophones ténor et soprano / MIMI LORENZINI, guitare / JOACHIM KÜHN, piano, orgue / GÜNTER LENZ, basse, contrebasse / ALDO ROMANO et WOLFGANG PAAP, batterie


En mai 1996, Barney Wilen disparaît, rongé par le cancer. Il aura été, jusqu’au bout, un personnage singulier, irréductible à un courant ou à un genre.

«Tentons donc d'attraper les étoiles, et de ne pas devenir une statistique de plus dans la liste honteuse des civilisations déchues. Le jazz est notre véhicule. . . »

Ici avec Marie MÖÖR sa dernière compagne: 
  
Screening of Barney Wilen, the Rest of Your Life, de Stéphane Sinde: 

La suite sur youtube : http://www.youtube.com/MrBlackstellar

Pour télécharger l'album "Dear prof.Leary"http://www.mediafire.com