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MELODIE DER WELT




Fiche technique

  • Réalisateur : Walter Ruttmann
  • Scénariste : Walter Ruttmann
  • Musique : Wolfgang Zeller

Walter Ruttmann, est un cinéaste allemand pionner du « cinéma absolu », né le 28 décembre 1887 à Francfort et mort le 15 juillet 1941 à Berlin.
Après des débuts au cinéma avec des films abstraits (Opus I, II, III, IV) et avec des films expérimentaux fondés sur des essais visuels : Berlin, symphonie d'une grande ville (1927), Mélodie du monde (1929), Ruttmann pousse les limites de l'expérimentation dans Week-end (1930), qui ne comporte qu'une bande-son sans image.
  
Week-end fut montré au deuxième congrès du cinéma indépendant de Bruxelles, en 1930. Jean Lenauer décrit le film avec pertinence dans le journal Pour vous du 24 juillet 1930 : « C’est un film parlant sans images. Oui sans images, pas un disque de phonographe mais un enregistrement sur film monté selon l’esprit du cinéma et auquel il ne manque que les images purement visuelles ; de même qu’on a fait du film muet on peut aujourd’hui, pour ainsi dire, faire du film « aveugle » ». Dans ce même article, Ruttmann explique très clairement sa conception du son cinématographique. Au lieu de l’utiliser comme un élément « décoratif destiné à souligner l’image », il souhaite produire « des choses différentes de l’image ». Le cinéaste précise : « il y a une perspective des sons comme il existe une perspective des lignes et l’on obtient, suivant que l’objet s’approche ou s’éloigne du microphone, une gamme infiniment variée de valeurs sonores ». C’est à cette recherche somme toute assez naïve de nuances sonores cueillies sur le vif avec des moyens techniques rudimentaires mais étonnamment précis et à leur juxtaposition à l’état de bribes (de signes d’une époque) suivant une trame narrative assez cocasse - surréaliste - que nous assistons à chaque fois que nous écoutons (ou regardons) ce film.

Il collabore, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale, à des œuvres national-socialistes, comme Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl. Il est mort le 15 juillet 1941 à Berlin des suites d'une blessure, alors qu'il tournait un film de propagande sur le front russe.

 
Le film se structure comme une symphonie visuelle, dans laquelle les Berlinois de 1927 jouent leur partition.
Contrairement à L'homme à la caméra de Vertov, les prises de vues sont classiques, presque esthétisantes et rythmées par les seuls mouvements des passants alternativement rapides ou lents avec des changements d'axes qui évoquent le flux de l'activité d'une grande ville.


Dans les épisodes 1, 2 et 4, une horloge indique l'heure comme si le film se déroulait sur une seule journée. Une partie de l'épisode 4 évoque pourtant la journée du dimanche avec ses activités de détente.
Une version de 1 446 mètres a été restaurée par la cinémathèque allemande en 2007.
Le film de Ruttmann, sur une idée de Carl Mayer, lance la formule du film symphonique dont Ménilmontant (1925) et Brumes d'automne (1927) de Kirsanoff étaient les précurseurs et qui donnera un autre chef-d'oeuvre : L'homme à la caméra (Vertov 1929). La formule du film symphonique se retrouve dans Paris Londres (Jean Arroy, 1927), A propos de Nice (Jean Vigo), Saô Paulo, symphonie d'une métropole (Alberto Kermany, 1929) ou même Pluie (1929) de Joris Ivens qui entreprend de restituer comme observée à la loupe l'aventure globale d'une ville sous une averse.
Georges Sadoul qui voit là s'amorcer un puissant retour au monde concret proposera d'appeler "troisième avant-garde" les cinéastes attentifs à la fois vérité des lieux, aux décors réels traités avec un soin ethnographique, aux rues démultipliées et aux surimpressions. 




Cantique des Cantiques






1. Poème des poèmes qui est à Shelomo.
Cant1 2. Il me baisera des baisers de sa bouche; oui, tes étreintes sont meilleures que le vin.
3. À l'odeur, tes huiles sont bonnes, ton nom est une huile jaillissante; aussi, les nubiles t'aiment.
4. Tire-moi derrière toi, courons ! Le roi m'a fait venir en ses intérieurs. Jubilons, réjouissons-nous en toi ! Mémorisons tes étreintes mieux que le vin ! Les rectitudes t'aiment.
5. Moi, noire, harmonieuse, filles de Ieroushalaîm, comme tentes de Qédar, comme tentures de Shelomo.
6. Ne me voyez pas, moi, la noirâtre: oui, le soleil en moi s'est miré. Les fils de ma mère ont brûlé contre moi; ils m'ont mise gardienne de vignobles. Mon vignoble à moi, je ne l'ai pas gardé!
7. Rapporte-moi, toi que mon être aime, où tu pais, où tu t'étends à midi ; car pourquoi serais-je comme affublée, auprès des troupeaux de tes amis ?
8. Si tu ne le sais pas pour toi, la belle parmi les femmes, sors pour toi sur les traces des ovins; pâture tes chevreaux aux demeures des pâtres.
9. À ma jument, aux attelages de Pharaon, je te compare, ô ma compagne !
10. Tes joues sont harmonieuses dans les pendeloques, ton cou dans les gemmes.
11. Nous ferons pour toi des pendeloques d'or, avec des pointes d'argent.
12. Le roi encore sur son divan, mon nard donne son odeur.
13. Mon amant est pour moi un sachet de myrrhe; il nuite entre mes seins.
14. Mon amant est pour moi une grappe de cypre, aux vignobles de 'Éïn Guèdi.
15. Te voici belle, ma compagne, te voici belle aux yeux palombes.
16. Te voici beau, mon amant, suave aussi; aussi notre berceau est luxuriant.
17. Les cèdres sont les poutres de nos maisons; nos lambris, des genévriers.

Cant2 Chapitre 2.- Lotus des vallées
1. Moi, l'amaryllis du Sharôn, le lotus des vallées.
2. Comme un lotus parmi les vinettiers, telle est ma compagne parmi les filles.
3. Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon amant parmi les fils.
4. Je désirais son ombre, j'y habite; son fruit est doux à mon palais.
5. Il m'a fait venir à la maison du vin; son étendard sur moi, c'est l'amour.
6. Soutenez-moi d'éclairs, tapissez-moi de pommes: oui, je suis malade d'amour.
7. Sa gauche dessous ma tête, sa droite m'étreint.
8. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm, par les gazelles ou par les biches du champ, n'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'il le désire ! Va vers toi-même 8. La voix de mon amant ! Le voici, il vient ! Il bondit sur les monts, il saute sur les collines.
9. Il ressemble, mon amant, à la gazelle ou au faon des chevreuils... Le voici, il se dresse derrière notre muraille ! Il guette aux fenêtres, il épie aux treillages !
10. Il répond, mon amant, et me dit: Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
11. Oui, voici, l'hiver est passé, la pluie a cessé, elle s'en est allée.
12. Les bourgeons se voient sur terre, le temps du rossignol est arrivé, la voix de la tourterelle s'entend sur notre terre.
13. Le figuier embaume ses sycones, les vignes en pousse donnent leur parfum. Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
14. Ma palombe aux fentes du rocher, au secret de la marche, fais-moi voir ta vue, fais-moi entendre ta voix ! Oui, ta voix est suave, ta vue harmonieuse.
15. Saisissez pour nous les renards, les petits renards, saboteurs de vignobles ! Nos vignobles sont en pousse.
16. Cant3Mon amant à moi, et moi à lui, le pâtre aux lotus.
17. Jusqu'à ce que le jour se gonfle, s'enfuient les ombres, fais volte-face, ressemble pour toi, mon amant, à la gazelle ou au faon des chevreuils, sur les monts de la rupture.

 Chapitre 3.- Noces 1. Sur ma couche, dans les nuits, j'ai cherché celui qu'aime mon être. Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé.
2. Je me lèverai donc, je tournerai dans la ville, dans les marchés, sur les places. Je chercherai celui qu'aime mon être. Je l'ai cherché mais ne l'ai pas trouvé.
3. Les gardes qui tournaient dans la ville m'ont trouvée. « Celui qu'aime mon être, l'avez-vous vu ? » 4. De peu les avais-je dépassés que je trouvai celui qu'aime mon être. Je l'ai saisi et ne le lâcherai pas avant de l'avoir fait venir à la maison de ma mère, dans l'intérieur de ma génitrice.
5. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm, par les gazelles ou par les biches du champ, n'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'il le désire !
6. Qui est celle qui monte du désert, comme palmes de fumée, encensée de myrrhe et d'oliban, de toutes les poudres du colporteur ?
7. Voici le lit de Shelomo, soixante héros sont autour de lui, des héros d'Israël;
8. tous armés d'épée, initiés à la guerre, chaque homme son épée sur sa cuisse, contre le tremblement des nuits.
9. Cant4Le roi Shelomo s'est fait un palanquin en bois du Lebanôn.
10. Il fait ses colonnes d'argent, sa tapisserie d'or, ses montants de pourpre, son intérieur tapissé d'amour par les filles de Ieroushalaîm.
11. Sortez, voyez, filles de Siôn, le roi Shelomo, le nimbe dont sa mère l'a nimbé le jour de sa noce, le jour de la joie de son coeur !

Chapitre 4.- Viens avec moi 1. Te voici belle, ma compagne, te voici belle ! Tes yeux palombes à travers ton litham; tes cheveux tel un troupeau de caprins qui dévalent du mont Guil'ad;
2. tes dents tel un troupeau de tondues qui montent de la baignade; oui, toutes jumelées, sans manquantes en elles.
3. Tes lèvres, tel un fil d'écarlate, ton parler harmonieux; telle une tranche de grenade, ta tempe à travers ton litham ;
4. et telle la tour de David, ton cou, bâti pour les trophées: mille pavois y sont suspendus, tous les carquois des héros.
5. Tes deux seins, tels deux faons, jumeaux de la gazelle, pâturent dans les lotus.
6. Avant que le jour se gonfle et s'enfuient les ombres, j'irai vers moi-même au mont de la myrrhe, à la colline de l'oliban.
7. Toi, toute belle, ma compagne, sans vice en toi.
8. Avec moi du Lebanôn, fiancée, avec moi du Lebanôn, tu viendras ! Tu contempleras de la cime d'Amana, de la cime du Senir et du Hermôn, des tanières de lions, des monts de léopards !
9. colombeTu m'as incardié, ma soeur-fiancée, tu m'as incardié d'un seul de tes yeux, d'un seul joyau de tes colliers.
10. Qu'elles sont belles, tes étreintes, ma soeur-fiancée, qu'elles sont bonnes tes étreintes, plus que le vin !
11. L'odeur de tes huiles plus que tous les aromates !
12. De nectar, elles dégoulinent, tes lèvres, fiancée !
13. Le miel et le lait sous ta langue, l'odeur de tes robes; telle l'odeur du Lebanôn !
14. Jardin fermé, ma soeur-fiancée, onde fermée, source scellée !
15. Tes effluves, un paradis de grenades, avec le fruit des succulences, hennés avec nards;
16. nard, safran, canne et cinnamome avec tous les bois d'oliban; myrrhe, aloès, avec toutes les têtes d'aromates !
17. Source des jardins, puits, eaux vives, liquides du Lebanôn !
18. Éveille-toi, aquilon ! Viens, simoun, gonfle mon jardin ! Que ses aromates ruissellent ! Mon amant est venu dans son jardin; il mange le fruit de ses succulences.

 Alain Bashung & Chloé Mons
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Ils dansent, ils tournent sur eux-mêmes toujours plus vite jusqu'à être pris de vertige et tomber.


Borborygme

Photo 2011© Sophie.b

Photo 2011© Sophie.b


RIEN //




bathroom sequence by the art of memory

Furioso


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Paul Sharits - Bad Burns





Je dépasserai mes passions au delà du néant 
Opprobre
Je bousculerai les mécanismes divinatoires
Neurula
 
Épancher ....

Furioso by Sophie.b

Chris Cochrane/Dennis Cooper/Ishmael Houston-Jones

En 1985, c'est la rencontre de trois hommes qui a permit l'aboutissement du projet "them" : Ishmael Houston-jones, danseur et chorégraphe, Dennis Cooper, narrateur de livres, et Chris Cochrane, musicien et guitariste de la downtown scene. Les trois hommes décidérent de monter un spectacle de danse ayant pour théme la menace et le ravage du sida sur la population gay de NY. Le projet sera présenté au fameux club de danse PS122 de Manhattan dans une version assez longue, puis sera présenté en 1987 à Toronto.


2010, le PS122 demanda à ses créateurs si ils voulaient donner une seconde vie à la piéce, ce qui sera fait en recrutant des nouveaux danseurs. Puis les bribes de composition datant de 1986 de Cochrane ainsi que les passages musicaux improvisés furent enregistrés pour paraitre sur ce chapitre de la Key serie de Tzadik. Cochrane à la guitare et autres instruments, et Kato Hideki à la basse, percussions, mandoline entre autre. Bande son basé sur des passages souvent ambiant un poil angoissant. La guitare est souvent trituré sournoisement à la manière de Fred Frith. Il y a des pistes de Spoken word de Dennis Cooper, avec un fond sonore ou parfois seul. Les compositions de Cochrane sont brillantes, arrivant parfaitement à faire ressortir la gravité du sujet couplé à l'urbanisme sombre et glauque de NY dans les années 80.


Un trailer de la pièce de danse version 2011 est disponible sur la toile, montrant une oeuvre aussi captivante qu'avant gardiste.




Mute Sphere - Aki Onda

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  Mute Sphere - Aki Onda by Northern-Spy Records

Aki Onda, artiste et photographe. Aujourd'hui émigré aux Etats-Unis, il n'en reste pas moins un maillon incontournable de toile de l'underground japonais, dont il est l'un des tous meilleurs musiciens de sa génération. Au carrefour de la musique acoustique et électronique, essayant de tirer les huiles essentielles de chacune, Aki est avant tout un artiste soucieux de décloisonnement et d'aventures sonores. Variant à l'infini ses angles d'approche, notamment par des collaborations avec un certain nombre de pointures musicales internationalement (Simon Fisher Turner, Noël Akchote, Blixa Bargel, Linda Sharrock, Nobukazu Takemura...).
Aki Onda est un musicien aussi discret qu’inestimable. Il travaille à base de sources collectées qu’il a enregistrées sur ces bonnes vieilles cassettes audio et qu’il rejoue ensuite avec un walkman fabriqué par Sony Inc. au siècle dernier. Yuko Nexus6 lui avait plus ou moins piqué son concept pour son Journal De Tokyo publié en 2002 par le label Sonore de Franck Strofer mais, à la différence de cette dernière, Aki Onda est un vrai alchimiste des sons qu’il manipule avec soin, élégance et un sens aigu de l’espace. Pour cela il se sert lui aussi d’effets, de pads, de trucs et de machins.
Ako Onda est en effet un réel magicien, créant en direct une musique ambient qui n’a rien à voir avec les poncifs et attendus du genre : pour les drones on repassera, le japonais n’a même pas l’air de savoir ce que bourdonner signifie ; pour les descentes en apnée/montée jusqu’à la stratosphère le verdict est le même, la musique d’Aki Onda est ailleurs, définitivement et dès le départ, l’idée de progression en est absolument bannie ; pour le trip cinématographique/illustratif/narratif on repassera également, Aki Onda ne raconte pas d’histoires, ne sait pas/ne veut peut être pas en raconter. Le musicien japonais est le catalyseur d’émotions et de sensations qu’il manipule au même titre que ses sons, les ordonnant et les mettant en place selon des règles qui nous semblent incompréhensibles. Incompréhensibles mais éminemment touchantes et aux conséquences émotionnelles incroyables.




Site Aki Onda : http://www.akionda.net/

Eliane Radigue

Éliane Radigue, née le 24 janvier 1932, est une compositrice française. On rapproche sa musique des courant comme la musique minimaliste, le musique drone, la musique électronique voir la musique méditative. Son travail a commencé dans les années 1950 alors qu'elle est encore assistante de Pierre Henry. Jusqu'en 2000, elle compose sur synthétiseur, le système modulaire ARP 2500. Depuis 2002, elle s'est orientée vers des pièces utilisant des instruments acoustiques.
Elle naît et grandit à Paris dans une famille de petits commerçants aux halles, puis se marie le 17 février 1953 avec l'artiste peintre Arman, avec qui elle a trois enfants. Après leur mariage, ils déménagent à Nice. Elle côtoie, dans cette ville, l'ensemble du groupe de Nice et d'autres artistes comme Ben, Robert Filiou ou Yves Klein. Ils vivent là-bas jusqu'à leur divorce en 1967. Éliane s'installe alors à Paris. Elle a étudié le piano et la harpe et s'était déjà essayée à la composition lorsqu'elle entend pour la première fois, à la radio, une émission consacrée à Pierre Schaeffer, fondateur du courant de la musique concrète. Peu de temps après, elle le rencontre lors d'une conférence consacrée à Gurdjieff. Il l'invite au Studio d'Essai puis elle devient l'une de ses élèves et travaille au studio lors de séjours à Paris. À la fin des années 1950, elle met un terme à ses fréquentations du Studio d'Essai et se consacre à animer des conférences sur la musique concrète. Lorsqu'elle revient sur Paris, elle devient l'assistante de Pierre Henry. Elle participe à l'élaboration de la pièce « L’Apocalypse de Jean ». Lorsqu'elle était au Studio d'Essai, elle avait déjà effectué quelque montages pour la pièce « L'occident est bleu ». C'est au sein du studio Apsome qu'elle développe sa technique et commence à composer des pièces où l'on retrouve des éléments musicaux qui construiront plus l'originalité de sa musique :

- Le drone
- Le Feedback et le Larsen
- Dilatation extrême du temps
- Variation infime des composantes du son


A Portrait of Eliane Radigue (2009) from Maxime Guitton on Vimeo.

Toutes ces pratiques sont loin des idéaux de Schaeffer et Henry. Par conséquent, elle met un terme à la collaboration. Toutefois, elle garde quelques contacts avec le GRM et elle conserve du matériel de studio qu'elle entrepose chez elle (des micros, des magnétophone à bandes). En parallèle, elle fait des voyages aux États-Unis où elle rencontre nombre de compositeurs minimalistes :

LaMonte Young
Alvin Lucier
Charlemagne Palestine
James Tenney
Steve Reich
Philip Glass
Phil Niblock.


A la découverte des pionnières électroniques: http://globaltechno.wordpress.com



Sound ??


The first installment of a short film featuring Rahsaan Roland Kirk, John Cage and David Tudor among others. Directed by Dick Fontaine.


The second installment.


John Cage & Rahsaan Roland Kirk in a short film "Sound" (1966-67)

Sound ?? Dick Fontaine a une idée : confronter les réflexions musicales de John Cage aux élucubrations funky free bruitistes du saxophoniste (mais pas seulement) Roland Kirk. En un peu moins d’une demi-heure, nous suivons Cage en balade : au jardin d’enfants, en taxi ou dans un entrepôt, il fait la lecture de Sound ??, sorte de poème théorique et interrogateur : « Is that a sound ? If it is, is music music ? » ; “Why is it so difficult for so many people to listen ?”, etc.

Les images d’un concert de Roland Kirk au Ronnie Scott club de Londres (1967) viennent à intervalles réguliers interrompre la lecture. Grinçant, ironique et parfois arrogant, Kirk enfonce encore le clou des questions délicates à grand coup d’ Here comes the whistleman, Rip, rig and panic, ou A Nightingale Sang in Berkeley Square. Un simple portrait en flou, dans l’intérêt du film, qui, comme celui consacré au trio d'Ornette Coleman, traite de façon originale le phénomène de l’incompréhension en musique. Et de la seule réponse à lui aller : le charisme du musicien.

De l'aorte à la carotide/Circulent des rumeurs




Noir De Monde
En moi gronde une ville
Grouille la foule dessaoulée
Ses envies au hachoir

À moi s'agrippent des grappes de tyrans
Des archanges aux blanches canines

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me dissipe

En moi se vautrent des divans
De l'aorte à la carotide
Circulent des rumeurs
À faire pâlir

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me distribue
À tous les Jésus

Je voudrais t'aimer comme un seul homme
Arrêter d'inonder la Somme
Avoir l'amour en bandoulière
L'amour en bandoulière

En moi gronde une ville
Grouille la foule dessaoulée
Ses envies au hachoir

À moi s'agrippent des grappes de tyrans
Des archanges aux blanches canines
Tueurs de mémoire à la conscience obèse
Jouent du Varèse

Qu'on me disloque
Qu'on me dispatche
Qu'on m'évapore

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me distribue
À tous les Jésus

Je voudrais t'aimer comme un seul homme
Arrêter d'inonder la Somme
Avoir l'amour en bandoulière
L'amour en bandoulière

Qu'on me disloque
Qu'on me disperse
Qu'on m'évapore
Qu'on me disperse
En moi gronde une ville
Grouille la foule dessaoulée
Ses envies au hachoir

À moi s'agrippent des grappes de tyrans
Des archanges aux blanches canines

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me dissipe

En moi se vautrent des divans
De l'aorte à la carotide
Circulent des rumeurs
À faire pâlir

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me distribue
À tous les Jésus

Je voudrais t'aimer comme un seul homme
Arrêter d'inonder la Somme
Avoir l'amour en bandoulière
L'amour en bandoulière

En moi gronde une ville
Grouille la foule dessaoulée
Ses envies au hachoir

À moi s'agrippent des grappes de tyrans
Des archanges aux blanches canines
Tueurs de mémoire à la conscience obèse
Jouent du Varèse

Qu'on me disloque
Qu'on me dispatche
Qu'on m'évapore

Qu'on me disperse
Je suis noir de monde
Qu'on me dispense
Du son des leçons
Qu'on me distribue
À tous les Jésus

Je voudrais t'aimer comme un seul homme
Arrêter d'inonder la Somme
Avoir l'amour en bandoulière
L'amour en bandoulière

Qu'on me disloque
Qu'on me disperse
Qu'on m'évapore
Qu'on me disperse

Le jetée de Chris MARKER


La Jetée est un film expérimental de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait un « photo-roman » ou diaporama, un montage de photographies en noir et blanc avec un narrateur unique et une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photo, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».



Häxan de Benjamin Christensen


Häxan est un film muet écrit et réalisé par Benjamin Christensen en 1922. Basé en partie sur l'étude de Christensen du "Malleus Maleficarum".
Il s'agit d'un document sur la sorcellerie, telle qu'elle fut décrite par les minutes d'innombrables procès, du XVe au XVIIe siècle, composé de plusieurs séquences.
Encense par les surréalistes "Haxan" est pour Adou Kirou "le plus violent requisitoire contre la criminelle Eglise, son inquisition et ses instruments de torture. Ce documentaire devrait passer dans tous les lycees du monde."
Ce film fut censuré aux Etats-Unis et dans d'autres pays, trop réaliste, on l'accusa de montrer trop de scène de torture, de nudité et de perversion sexuelle.
Il existe deux versions du film : une version originale (et intégrale) sortie en Suède en 1922 qui est muette et accompagnée de morceaux classiques. Et une version pour le marché américain, sortie dans les années 60, narrée par William Burroughs (un des chefs de file de la "Beat Generation" par ailleurs très apprécié en ces lieux) sur fond de musique Jazz. Cette dernière version a toutefois été amputée de quelques scènes.







Cut-up !!

Création de © Sophie B
1- Underground Mockery
2- Acid test graduation
3- Strenght in Solitude
4- Zoologie de la pensée humaine
5- 11:55

Lydia LUNCH








À son arrivée à New York à 16 ans, Lydia entre dans une communauté d’artistes et de musiciens, dont Kitty Bruce, la fille de Lenny Bruce, où elle a rencontré les groupes qui s’y représentaient très souvent : les groupes no wave comme DNA et Mars. Elle vit en cette forme de musique une poésie rageuse qui lui correspondait, et fonda sous cette influence le groupe Teenage Jesus and the Jerks avec son partenaire James Chance, séparé en 1978.

Artiste de la mouvance Underground, Lydia mène une carrière faite de nombreuses collaborations, et elle réalisa des films qu’elle écrit elle-même et dans lesquels elle joue également.

Nurse with Wound ...


Andrew Chalk


Floue, indisticte, indéterminée, la musique d’Andrew Chalk est une sorte de tableau abstrait que l’on regarderait en train d’être peint. Chaque moment se superpose à un autre comme les coups de pinceaux se superposent les uns aux autres. Selon un ordre qui apparaît aléatoire, irraisonné mais que le racine de l’Etre envisage comme nécessaire.

DORAVIDEO batterie + ordi et hop sincro ...


www.myspace.com/doravideo


Naked city

Naked City est « l'un des projets les plus ambitieux » du saxophoniste-compositeur-producteur John Zorn. La formation est composée de Bill Frisell(guitares), Fred Frith (basse), Joey Baron (batterie), Wayne Horwitz (claviers), avec des apparitions vocales de Yamatsuka Eye et de Mike Patton. La particularité de ce groupe est de pouvoir passer du jazz au punk rock en passant par la bossa nova et le death metal avec une grande virtuosité. Naked City est un tour d'horizon d'une bonne partie de la musique contemporaine.

Naked City a inspiré une grande partie des artistes de rock et de metal avant-gardiste à travers le monde.


CUT-UP

Création de © Sophie B
Bientôt nouveaux sons!!
Bientôt nouveaux films !!