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THEMROC




Réalisation et scénario de Claude Faraldo 
Comédie de 1973 durée 105' Couleur 
Directeur de la photographie Jean-Marc Ripert 
Musique de Harald Maury 
Montage de Noun Serra 
avec 
Michel Piccoli 
Béatrice Romand 
Jeanne Herviale 
Jean Aron 
Romain Bouteille 
Stéphane Bouy 
Coluche 
Madeleine Damien 
Patrick Dewaere 
François Dyrek 
Michel Fortin 
Henri Guybet 
Jean-Michel Haas 
Marie Kéruzoré 
Philippe Manesse 
Miou-Miou 
Catherine Mitry 
Popeck 
Roger Riffard 
Sotha 
Paul Barrault 
Francesca Romana Coluzzi 
Gégé 
François Joxe 
Marilù Tolo




Un poème des années 70, barbare, farceur, débridé et surtout complètement anar !

Comment faire un film parlant sans dialogues, car pas besoin de tirades philosophiques pour avoir du sens, le charabia perpétuel de Themroc est bien plus évocateur. L'homme urbain des cavernes est interprété par Michel Piccoli auquel une multitude de personnalités de l'époque se greffe (la bande du Café de la Gare). C'est comme ça qu'on retrouve Coluche, Romain Bouteille, Henri Guybet, Miou-Miou et Patrick Dewaere. 

C'est quand Themroc perd son travail que le gros ras-le-bol se déclare.
Hors de contrôle, obéissant uniquement à ses pulsions et à ses grognements.




La démence, l'instinct primitif et l'appétit sexuel insatiable gagnent vite les voisins et finissent par attirer la télé puis un cordon de CRS. Pendant ce temps, les habitants continuent de casser leurs cloisons, et de réaménager leur espace vital.  
L'orgasme libertaire se répandra sur toute la ville dans un cri final magnifique. 


 


Themroc est une œuvre pour le moins atypique bien distinctif des années 70 française, possédant d'excellent acteurs et une réflexion intéressante sur l'Homme et sa nature, dont le réalisateur, sans l'apport du langage "compréhensible", réussi malgré tout à donner un sens profond à son histoire, créant une ambiance froide et surréaliste brisant les tabous les plus intimes de notre société sans jamais justifier le moindre acte présent sur l'écran si ce n'est le retour aux instincts primitifs les plus basiques de l'Homme.












Grand soir et petit matin





Documentaire de William Klein
(France, 1978, 1h30)


Mai 68 à Paris, au Quartier Latin, comme si vous l’aviez vécu. Réalisé par le peintre, photographe (partisan de l’objectif Elmarit 28mm sur un Leica M3) et réalisateur de cinéma aux plans très graphiques (Qui êtes-vous Polly Magoo ?, Mister Freedom, Le couple témoin), William Klein. Grands soirs et petits matins est considéré par son réalisateur comme un film qui aurait dû exister, tourné en 16mm par lui-même avec pour seul camarade un preneur de son.




Après les nuits d’émeutes au Quartier Latin, les barricades, les discussions entre les citoyens sur la révolution redémarrent, la parole se libère : « Il y a des organisations responsables qui, tout à coup, se sentent emprisonnées, tu comprends », « Il faut d’abord tout détruire, faire table rase », « Nous changerons lorsque nous n’aurons plus les vieilles badernes à la tête des syndicats, punaise, ceux-là tiennent à leur place ». Dans les facs, à la Sorbonne : « Il faut y aller franco, ils sont prêts à céder.-  La bourgeoisie ne cédera jamais d’un iota – Etes-vous pour la révolution ? - Camarades, il ne faut pas faire la révolution trop tôt, regardez les pays de l’Est ! »

À Censier, lors du comité de liaison écrivains-étudiants qui invente des slogans (« La grève désintoxique ») on découvre Marguerite Duras passionnée.



Infatigable, William Klein, caméra à l’épaule, est toujours là. À la crèche sauvage de la Sorbonne, aux comités d’action à l’Odéon, aux comités Gavroche-Sorbonne, près du corps médical organisé pendant les manifs. Mais aussi le 24 mai, jour et nuit, nouvelles scènes d’émeutes à Paris. Dispersion à la Place Saint-Michel : « C’est une provocation n’y cédez pas », prévient le service d’ordre étudiant qui crée les diversions. Le 29 mai, le général de Gaule quitte l’Elysée et disparaît à Baden-Baden pour consulter le général Massu (et non pas Cohn-Bendit). Les 4-5 juin reprise du travail. Voilà, c’est fini. Depuis, le bienheureux blabla prestigitatif des ultra-libéraux est devenu tellement bling bling,  qu’on en arrive à se souvenir de ceci : « Qu’est-ce que cent ans, qu’est-ce que mille ans, puisqu’un seul instant les efface ». En effet, les incantations de la pensée dominante se heurtent au réel. 




Tourné en 1968, mais achevé dix ans plus tard, « Grands soirs, petits matins » a été découvert lorsque la courte euphorie du mois de mai s’était depuis longtemps estompée, et se regarde davantage à la lumière de son importance cinématographique. Tourné par un photographe à l’aide de ces caméras sonores particulièrement souples, en circulation depuis quelques années seulement à l’époque, le film restitue cette impression d’agilité qui semblait donner des ailes aux cinéastes et les enjoignait à redéfinir leur travail en leur permettant de s’immerger dans la rue, et participer de manière concrète à cet élan collectif, du don de matériel à un point de vue modifié sur le rôle même du cinéma.


Visionner le film ( sous titrage en espagnole) :

 

La maladie mentale, c'est le bal musette ...



Alain Rault, est une figure de Rouen ( France) , il passe ses journées dans les rues de la ville, il s'arrête souvent sur un mur, une gouttière, une porte ou autre endroit qu'il pourra graver.
A l'aide d'un clou le plus souvent, mais aussi d'une pointe de couteau ou encore d'une pièce de monnaie, il grave et scarifie la ville.



Selon ses propos, cet homme originaire de Rouen, s'est retrouvé à la rue par choix. Il aurait passé le pas pour être libre; La liberté, SA liberté il la vit au quotidien, à sa manière, il se considère comme un homme libre, libre de s'exprimer par ses gravures, libre de ne plus dépendre de notre société, refusant
souvent l'aide des différentes associations de la ville.

 

Alain est désocialisé depuis plus de 30 ans et aurait un peu plus de 50 ans.  



Il a été filmé pendant un an et demi dans son quotidien, par David Thouroude et Pascal Héranval pour un film-documentaire qui a été diffusé au cinéma le Melville dans le cadre du festival "Art & déchirure". 


Titre original : Playboy Communiste
Genre : Documentaire
Durée : 45 min
Sortie : 2009 France
Réalisation : David Thouroude / Pascal Héranval
Auteurs : Alain Rault / David Thouroude / Pascal Héranval
Production : David Thouroude / Pascal Héranval
Coproduction : David Thouroude / Mil Sabords / Pascal Héranval
Photographie : David Thouroude
Musique originale : Pascal Héranval
Audio : Français
Sous-titrage : Français 






Solidaire de la Miroiterie

La Miroiterie sous la menace d’une expulsion de ses habitants puis d’une fermeture.
Le plus vieux squat artistique de Paris, situé dans le quartier de Menilmontant, n’a jamais été aussi en danger qu’actuellement. Il aura su résister jusqu’ici aux différentes menaces mais cette fois-ci, il semble que l’attaque soit plus pernicieuse et l’issue presque inévitable. Le lieu pourrait ne plus exister après le 15 octobre.
Depuis plus de 13 ans, la Miroiterie est un lieu culte pour la scène musicale parisienne, de par ses concerts mais aussi par ses nombreuses expositions et manifestations ouvertes à tous, créées par des artistes du monde entier. La Miroiterie accueille parfois jusqu’à 5 concerts par semaine pour une entrée à prix libre, à savoir que le public peut donner ce qu’il veut pour chaque concert, ou à quelques euros à peine. Plus de 5000 groupes ont pu s’y produire. Mais suite au rachat des lieux par une agence immobilière, le squat est menacé.




AVIS A LA POPULATION

"La Miroiterie est sous le coup d'une expulsion effective.
A partir du 15 octobre, et ce avant la trêve hivernale !!!
La Miroiterie, c'est depuis plus de 13 ans environs 5 concerts par semaine (=plus de 5000 groupes)

, des ateliers de peinture, théatre, danse, musique,et un lieu de vie pour de nombreux artistes...
Nous avons une culture. Elle n'a pas de pays et traverse les générations. Ce n'est pas une culture de cloisonnement et des frontières, mais du partage et des différences. Elle appartient à la foule, aux individus et à la rue. Elle est faite de bruit, de musique, de paroles, de pigments et s'exprime sur des murs, du papier, des vinyles, des cd, des k7 et des clefs usb. Elle n'est pas côtée en bourse, ne répond pas à un objectif de rendement. Elle gueule, crie, frappe, fait mal, se blesse parfois elle même, mais c'est parce qu'elle est bien vivante. Elle n'as pas besoin d'une étude de marché pour pouvoir exister...Elle a juste besoin de toi de moi, de nous, de vous...Et surtout de lieux comme celui-ci pour pouvoir exister."


Pour sauver la miroiterie : http://www.petitionduweb.com
Site: http://lamiroit.free.fr


« Je veux que le sang coule dans le caniveau. » from Jean Huppe on Vimeo.

Vivre vite et mourir !! GG Allin


GG Allin, né Jesus Christ Allin, chanteur punk hardcore et transgressif, hyper toxicomane, alcoolique, et choquant à l’extrême sur scène comme dans la vie de tous les jours.
GG Allin ,est né le 29 août 1956, à Lancaster (New Hampshire Etats-unis). Il connaît une enfance difficile, dans une petite maison faite de bric et de broc sans électricité ni eau, avec un père instable, religieux fanatique, interdisant le dialogue à la maison. C’est d’ailleurs son père, qui lui a donné ce « sacré » nom de Jesus Christ Allin persuadé qu’il était une figure messianique.


 Sa mère pour lui donner une chance de s’intégrer et de ne pas être la risée de tout le monde pendant toute sa vie, le fait changer de nom le 2 mars 1962: il devient ainsi Kevin Michael Allin.
Il vit au coté de son frère aîné, Merle Allin, qui lui donne ce surnom ‘gg’ malgré lui, car étant petit il prononçait ‘jiji’ à la place de Jesus.
Dès son plus jeune âge il s’avère être très instable, rebelle et aimant choquer.
On retrouve des photos de classes de première où on peut le voir déguisé en drag queen.
A son adolescence il passe son temps à traîner, dealer de la drogue, entrer par effraction chez les gens, voler, etc.


Batteur à ses débuts, il devient un chanteur-batteur, puis chanteur, dont les apparitions deviennent de plus « spectaculaires » . Il a appartenu à de nombreuses formations punk (plus d’une vingtaine) durant sa carrière, mais cet artiste très prolifique, aimait aussi jouer de la country, et du rock ‘n’ roll. Sur scène, ses apparitions sont de véritables éloges à l’auto-destruction, l’auto-mutilation, la scatophilie, et la sexualité outrancière



Il joue souvent nu, couvert de son propre sang (il s’ouvre généralement avec des objets coupants) et de sa propre matière fécale. En effet, il utilisait très souvent des laxatifs avant ses concerts afin de déféquer sans problème sur scène et lançait alors ses fèces sur le public en « délire ». Il se bâtait constamment avec son public qu’il aimait insulter ou bien mettre au défi de lui faire une fellation. C’était donc un fervent défenseur de l' art performance ou du shock rock.



Bien qu’il l’avait de nombreuses fois laissé entendre, GG Allin ne s’est pas suicidé sur scène. Il est mort d’une overdose d’héroïne, lors d’une fête, le 28 juin 1993 dans l’appartement d’une amie. Son dernier concert, au club « The Gas Station » à New York, le soir même de sa mort, fût un des plus mémorables de sa carrière. Après avoir fait quelques morceaux, une coupure de courant le poussa à sortir complètement nu, couvert de sang et d’excréments (comme à son habitude) dans les rues de New Yorks, laissant ses nombreux fans l’embrasser devant des passants outrés.




 

Son enterrement reste aussi très transgressif. Selon ses vœux, il fût donc mis dans son cercueil, non lavé (c’est à dire plein de sang et d’excréments), non maquillé, avec une simple veste en cuir et un slip en sparadrap. Ses amis prirent alors de nombreuses photos de lui, organisant une véritable fiesta autour de sa dépouille, posant à coté de lui, lui mettant de la cocaïne et du whisky dans la bouche, et baissant son slip pour prendre des photos de son pénis.

 

 

C'est en 1994 que le documentaire de Todd Philipps voit le jour « Hated: GG Allin and the murder junkies ». Ce documentaire retrace la carrière mouvementée de GG Allin, il contient des images de concerts, des interviews de GG Allin, des images de son enfance dans le rural  New Hampshire ainsi que des images de son enterrement. On peut notamment y voir une scène tournée à l’Université de New York, où il se met nu face à son public et s’insère une banane dans l’anus, injuriant les jeunes gens et leur disant simplement que si le spectacle ne leur plaît pas il peuvent partir

 

 

LIVE FAST and DIE !!


 

Télécharger le documentaire de Todd Philipps « Hated: GG Allin and the murder junkies » : http://www.multiupload.com 

(Fichier Zip) Mot de passe : lesintrouvables

Qualité : DVDRip

Langue : VOSTF 

 





 

Essaie donc la marche arrière

Photobucket

Ell' tourne et se nomme la terre
Ell' tourne et se fout d'nos misères
Ell' tourne un' java chimérique
Ell' tourne et c'est drôl' cette musique
Tu peux tourner moi j'm'en balance
C'est l'hirondell' qui fait l'printemps
En Amérique ou bien en France
L'amour ça peut s'faire en tournant
Le Bon Dieu s'marr' dans son coin
C'est c'qu'on nomm' le destin
Pourtant les fleurs sont si jolies
Qu'on en f'rait des folies
Tant que peut tourner la vie

Ell' tourne et se nomme la terre
Ell' tourne avec ses millionaires
Ell' tourne et ses yeux sont les nôtres
Ell' tourne et ses larmes sont les vôtres
Tu peux tourner moi j'm'en balance
Les amants se font au printemps
D'un brin d'lilas d'une romance
L'bonheur ça peut s'faire en tournant
Y a quelquefois l'désespoir
Qu'on rencontr' dans un squar'
Pourtant les filles sont si jolies
Qu'les gars font des folies
Tant que peut tourner la vie


Ell' tourne et se nomme la terre
Ell' tourne et se fout des frontières
Ell' tourne et l'soleil se fout d'elle
Ell' tourne pauvr' toupie sans ficelle
Tu peux tourner moi j'm'en balance
Tu ramèn'ras toujours l'printemps
Tu peux tourner car j'ai ma chance
Vas-y la terre moi j'ai tout l'temps
Y a quelquefois des hasards
Qu'ont l'air de nous avoir
Pourtant tu fais bien des manières
Et même tu exagères
Essaie donc la marche arrière

Léo Ferré - Elle Tourne ...

Le sexe au bord de l'âme ...

Rose Et Noire, 2003 (( rmx )) 2011, The Other Colors
Words and Vocals Marie Möör
Music Laurent Chambert

Le sexe au bord de l'âme from Rose Et Noire on Vimeo.

....







La Miroiterie ne se laissera pas fermer!






On vous avait dit qu’on ne la fermerait pas comme cela, la Miroiterie… Pas en catimini, chassés comme des voleurs: nous ne partirons pas avant d’avoir défendu et fait connaître ce que nous avons fait en 10 ans, et d’une manière générale ce qu’apportent les lieux artistiques comme la Miroiterie.

Nous parlons des concerts des expos des films des cours, de tout ce qui a eu lieu en 10 ans à la Miroiterie; mais aussi et au-delà de notre cas particulier, nous voulons parler de l’inquantifiable: les échanges les rencontres, cette plongée dans des ailleurs qu’offrent aux visiteurs des espaces sans attaches ni dépendances. Des gens viennent là vivre des moments rares, inattendus, tout simplement. Et cette magie-là, forcément éphémère, n’a pas de prix.

Alors la Miroiterie c’est peut-être fini au 88 rue de Ménilmontant, mais il peut, il doit y avoir d’autres Miroiteries ailleurs.

Ce que nous voulons? Revendiquer une place pour les artistes dans un Paris qui n’en finit pas de s’assagir, de s’assoupir dans le mol oreiller du consensus et des principes de précaution.

Nous mettons du désordre, nous l’avouons, nous le revendiquons. Appelons cela la vie.

Nous ne demandons ni places ni prébendes, mais une forme de tolérance: exister dans les interstices de la ville, occuper temporairement ses friches, vivre au plus intime des quartiers, sans être attaqués, traînés en justice, vilipendés.

Les municipalités ont les moyens légaux de confier temporairement à des collectifs d’artistes des espaces urbains en déshérence ; certaines l’ont fait, en France et ailleurs. Que fait Paris ? La capitale de l’art et de la culture est-elle devenue si timorée qu’elle redoute de prêter des lieux orphelins de projet à des artistes en mal d’espace ?

Dimanche 14 mars, fin de la trêve hivernale, ne sera pas le début des hostilités: mais une parade joyeuse, une sortie de l’ombre pour tous ceux qui créent une vie culturelle accessible au plus grand nombre… objectif vers lequel s’épuisent sans jamais y parvenir vraiment les programmes municipaux et ministériels.

Nous sommes là, sur le terrain, pour tout le monde:

le 14 mars, le Paris des artistes sort de l’ombre!




KK










http://webzine.resistance.tk/

Citation Anarchiste


"La volupté de la destruction est une volupté créatrice."
(Michel Bakounine)
"Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître."
(Michel Bakounine)
"Je déteste le communisme, parce qu'il est la négation de la liberté et que je ne puis concevoir rien d'humain sans liberté. Prenez le révolutionnaire le plus radical et placez-le sur le trône de toutes les Russies, ou confiez-lui un pouvoir dictatorial [...] et avant un an il sera devenir pire que le Tsar lui-même."
(Michel Bakounine)
"Le pouvoir ne doit pas être conquis, il doit être détruit."
(Michel Bakounine)
"L'oppression d'un peuple ou même d'un simple individu est l'oppression de tous et l'on ne peut violer la liberté d'un seul sans violer la liberté de chacun."
(Michel Bakounine)
"Dieu ne peut être ni bon, ni méchant, ni juste, ni injuste. Il ne peut rien vouloir, ni rien établir, car en réalité il n'est rien, et ne devient le tout que par crédulité religieuse."
(Michel Bakounine)
"Considérez le chien apprivoisé, implorant une caresse, un regard de son maître : n'est-ce pas l'image de l'homme à genoux devant son Dieu ?"
(Michel Bakounine)
"L'existence de Dieu implique l'abdication de la raison et de la justice humaine, elle est la négation de l'humaine liberté et aboutit nécessairement à un esclavage non seulement théorique mais pratique."
(Michel Bakounine)
"Ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un seul pas."
(Michel Bakounine)
"N'est-il pas évident que tous les gouvernements sont les empoisonneurs systématiques, les abêtisseurs intéressés des masses populaires?"
(Michel Bakounine)
"Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes et femmes, sont également libres."
(Michel Bakounine)
"L'uniformité, c'est la mort. La diversité, c'est la vie."
(Michel Bakounine)
"Mieux vaut un instant de vie véritable que des années vécues dans un silence de mort."
(Michel Bakounine)
"La liberté sans le socialisme c'est le privilège et l'injustice et le socialisme sans la liberté c'est l'esclavage et la brutalité. "
(Michel Bakounine)
"Qui veut adorer Dieu doit, sans se faire de puériles illusions, renoncer bravement à sa liberté et à son humanité."
(Michel Bakounine)
"Tant qu'il n'y aura pas d'égalité économique et sociale, l'égalité politique sera un mensonge."
(Michel Bakounine)
"Je suis un amant fanatique de la liberté, la considérant comme l'unique milieu au sein duquel puissent se développer et grandir l'intelligence, la dignité et le bonheur des hommes ; non de cette liberté toute formelle, octroyée, mesurée et réglementée par l'État, mensonge éternel et qui en réalité ne représente jamais rien que le privilège de quelques-uns fondé sur l'esclavage de tout le monde."
(Michel Bakounine)
"La liberté des autres étend la mienne à l'infini"
(Michel Bakounine)
"Les marxistes prétendent que la dictature, seule - leur dictature bien évidemment - permettrait d'exprimer la volonté populaire. Notre réponse est celle-ci : nulle dictature n'a d'autre objectif que sa perpétuation et elle ne peut conduire qu'à l'esclavage du peuple la tolérant ; la liberté ne peut résulter que de la liberté, c'est à dire de la rébellion du peuple laborieux et de sa libre organisation. "
(Michel Bakounine)
"L’anarchie c’est l’ordre, et le gouvernement la guerre civile."
(Anselme Bellegarrigue)
"Le démocrate n’est pas de ceux qui commandent, car il est celui qui désobéit. "
(Anselme Belleguarrigue)
"Une Révolution doit être la ruine non pas d’un gouvernement, mais du gouvernement"
(Anselme Belleguarrigue)
"Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne commande."
(Anselme Belleguarrigue)
"Que les ennemis du peuple soient terrifiés! "
(Alexandre Berkman)
"La grande majorité des gens sont obligés de travailler pour gagner leur vie, et une large proportlon d’entre eux sont des travailleurs productifs. Mais énormément de travailleurs sont improductifs. Ils opèrent complètement à l'intérieur du cadre et des circonstances créés par le système capitaliste, comme de manipuler des factures, des contrats, des notes de crédit, des polices d'assurance, etc. Neuf travailleurs sur dix n'auraient pas de travail dans une société rationnelle où il n'y aurait nul besoin d'assurance ni d'aucune autre transaction commerciale. "
(Janet Biehl)
"Les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons. Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb."
(Georges Brassens)
"Au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi. Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami."
(Georges Brassens)
"La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas."
(Georges Brassens)
"Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux."
(Georges Brassens)
"La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors."
(Georges Brassens)
"Je suis anarchiste au point de toujours traverser dans les clous afin de ne pas avoir de problèmes avec la maréchaussée"
(Georges Brassens)
"Pour remédier à cela, un seul moyen. Se grouper dans la rue et démontrer à ces immondices de la Chambre des députés que le peuple ne consent plus à se laisser subjuguer sans résistance. Manifester. C'est tellement facile. Le peuple est le plus fort. Les forces armées et la police ne pourraient rien contre lui [?]. Être dominés par des hommes serait une chose insupportable. Pouvons-nous persister à nous laisser dominer par des impuretés, des matières excrémentielles !"
(Georges Brassens)
"De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins."
(Carlo Cafiero)
"Nous savons que le meilleur gouvernement c’est pas de gouvernement du tout. "
(john Cage)
"Pas de gouvernement, l’éducation suffit."
(john Cage)
"Nous devons réaliser l’impossible, nous défaire du monde des Nations, introduisant le jeu de l’intelligente anarchie dans un milieu mondial. "
(John Cage)
"L’anarchie est pratique."
(John Cage)
"La révolution ne peut jamais s’arrêter."
(John Cage)
"L'anarchisme est d'abord une éthique."
(Henri Cartier-Bresson)
"Dans un monde qui s'écroule sous le poids de la rentabilité, envahi par les sirènes ravageuses de la Techno-science, la voracité du pouvoir, par la mondialisation -nouvel esclavage- au delà de tout celà, l'Amitié, l'Amour existent."
(Henri Cartier-Bresson)
"On ne le dira jamais assez, l’anarchisme, c’est l’ordre sans le gouvernement ; c’est la paix sans la violence. C’est le contraire précisément de tout ce qu’on lui reproche, soit par ignorance, soit par mauvaise foi."
(Hem Day)
"De toute évidence, si tout le monde vivait comme nous, il n'y aurait sur la terre ni servitude, ni misère, ni guerre, ni révolte"
(Lanza Del Vasto)
"Quicqonque nie l'autorité et la combat est un anarchiste."
(Sebastien Faure)
"L'école chrétienne, c'est l'école du passé, organisée par l'Eglise et pour elle ; l'école laïque, c'est l'école du présent, organisée par l'Etat, et pour lui ; la Ruche, c'est l'école de l'avenir, l'école tout court, organisée pour l'enfant afin que, cessant d'être le bien, la chose, la propriété de la religion ou de l'Etat, il s'appartienne à lui-même et trouve à l'école le pain, le savoir et la tendresse dont ont besoin son corps, son cerveau et son cœur."
(Sebastien Faure)
"Ils ont tout ramassé Des beignes et des pavés Ils ont gueulé si fort Qu'ils peuvent gueuler encore Ils ont le coeur devant Et leurs rêves au mitan Et puis l'âme toute rongée Par des foutues idées"
(Leo Ferre)
"Cette parole d'Evangile Qui fait plier les imbéciles Et qui met dans l'horreur civile De la noblesse et puis du style Ce cri qui n'a pas la rosette Cette parole de prophète Je la revendique et vous souhaite NI DIEU NI MAITRE"
(Leo Ferre)
"Comme une fille La rue se déshabille Des pavés s'entassent Et les flics qui passent Les prennent sur la gueule "
(Leo Ferre)
"Tout est valable même les fantaisies les plus absurdes, même les formules les plus répulsives, aussi longtemps qu'elles trouvent des partisans pour les appliquer volontairement, sans prétendre y obliger les autres, aussi longtemps qu'elle ne font loi que pour ceux-là seuls qui se sont librement associés à eux. Rien n'est valable du moment qu'il s'agit de devenir régle pout tous."
(William Godwin)
"Si vous voulez rester hommes, ne soyez pas soldats; si vous ne savez pas digérer les humiliations, n'endossez pas l'uniforme. Mais pourtant, si vous avez commis l'imprudence de le revêtir, et qu'un jour vous vous trouvez dans cette situation de ne pouvoir vous contenir sous l'indignation, n'insultez ni ne frappez vos supérieurs! Crevez-leur la peau: vous n'en paierez pas davantage."
(Jean Grave)
"Si l’on rattachait à la lignée anarchiste tous ceux qui se sont révoltés contre le pouvoir, contre l’idée de pouvoir, l’histoire de l’anarchie se confondrait avec l’histoire des hommes : elle serait l’envers de l’histoire universelle."
(Claude Harmel)
"Le président du tribunal : « [...] Cette main que nous voyons aujourd'hui couverte de sang! - Mes mains sont couvertes de sang, comme votre robe rouge l'est elle-même ! » "
(Emile Henry)
"Si les anarchistes n'écrivent pas leur histoire, ce seront les autres qui l'écriront à notre place."
( inconnu)
"Il n'y a qu'un morale, celle de l'Etat ; et qu'une vérité celle du gouvernement."
( inconnu)
"Parlement : Mot étrange formé de deux verbes "parler" et "mentir"."
( Inconue)
"Tout jeune, le virus de la justice m'a été inoculé et cela m'a valu bien des désagréments."
(Marius Jacob)
"Le mot Etat est identique au mot guerre."
(Pierre Kropotkine)
"Un édifice basé sur des siècles d'histoire ne se détruit pas avec quelques kilos d'explosifs."
(Pierre Kropotkine)
"Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent."
(Pierre Kropotkine)
"On nous dit : vous devez respecter la patrie, mourir pour elle. Mais, pour moi, la patrie c'est toute la terre. La patrie, c'est là où je vis, en Allemagne, en Russie, en France. Elle est partout où je trouve heureux. Si les ouvriers réfléchissaient un peu, il comprendraient qu'entre capitalistes il n'existe pas de frontières. Que ces rapaces s'organisent pour mieux les oppresser."
(Raymond La science)
"Toutes les lois sont scélérates, tous les jugements sont iniques, tous les juges sont mauvais, tous les condamnés sont innocents."
( Libertad)
"Résignés, regardez, je crache sur vos idoles; je crache sur Dieu, je crache sur la Patrie, je crache sur le Christ, je crache sur les Drapeaux, je crache sur le Capital et sur le Veau d'or, je crache sur les Lois et sur les Codes, sur les Symboles et les Religions: ce sont des hochets, je m'en moque, je m'en ris..."
( Libertad)
"Ceux qui envisagent le but dès les premiers pas, ceux qui veulent la certitude d'y atteindre avant de marcher n'y arrivent jamais. "
(Albert Libertad)
"La classe ouvrière, matée à coup de fusil par les despotes qu'elle accepte, n'a que ce qu'elle mérite. ( ... ) Par son silence, son inconscience, sa peur, sa lâcheté, elle s'est rendue complice des dirigeants et des capitalistes."
( Lorulot)
"La classe ouvrière, matée à coup de fusil par les despotes qu'elle accepte, n'a que ce qu'elle mérite. ( ... ) Par son silence, son inconscience, sa peur, sa lâcheté, elle s'est rendue complice des dirigeants et des capitalistes."
(Andre Lorulot)
"Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez-la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs."
(Nestor Makhno)
"Il ne s’agit pas de faire l’anarchie aujourd’hui, demain, ou dans dix siècles, mais d’avancer vers l’anarchie aujourd’hui, demain, toujours."
(Errico Malatesta)
"L’anarchisme est né de la rébellion morale contre les injustices sociales."
(Errico Malatesta)
"L’anarchie [...] est l’idéal qui pourrait même ne jamais se réaliser, de même qu’on n’atteint jamais la ligne de l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on avance vers elle, l’anarchisme est une méthode de vie et de lutte et doit être pratiqué aujourd’hui et toujours, par les anarchistes, dans la limite des possibilités qui varient selon les temps et les circonstances."
(Errico Malatesta)
"Si pour vaincre il faut pendre sur les places publiques, je préfère être vaincu. "
(Errico Malatesta)
"Selon nous, tout ce qui tend à détruire l'oppression économique et politique, tout ce qui sert à élever le niveau moral et intellectuel des hommes, à leur donner conscience de leurs droits et de leurs forces et à les persuader d'en faire usage eux-mêmes, tout ce qui provoque la haine contre l'oppression et suscite l'amour entre les hommes, nous approche de notre but (...)"
(Errico Malatesta)
"la guerre continuelle aux institutions établies, voilà ce que nous appelons la révolution en permanence!"
(Errico Malatesta)
"Nous avons forgé nos propres chaînes."
(Errico Malatesta)
"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves."
(Herbert Marcuse)
"Les seules choses que je n'ai pas le droit de faire sont celles que je ne fais pas d'un esprit libre. "
(Stirner Max)
"Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste."
(Louise Michel)
"La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du coeur."
(Louise Michel)

"Sans l'autorité d'un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L'autorité d'un seul, c'est un crime."
(Louise Michel)
"Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité."
(Louise Michel)
"Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux."
(Louise Michel)
"S'il y a une coupable à vos yeux, c'est moi, et moi seule. J'ai fanatisé tous mes amis. Je ne vois que la révolution. C'est elle que je servirai toujours. C'est elle que je salue. Puisse-t-elle se lever sur des hommes au lieu de se lever sur des ruines."
(Louise Michel)
"Toutes les lois sont oppressives et criminelles. Elles ne protègent que les riches et les heureux."
(Octave Mirbeau)
"L'histoire est faible avec les gagnants et sans pitié à l'égard des perdants. "
(Michel Onfray)
"Les élections sont des parodies qui se servent des grands mots - Démocratie, Peuple, Nation, République, Souveraineté -, mais qui cachent mal le cynisme des gouvernants : il s'agit pour eux d'installer et de maintenir en place une tyrannie soft qui produit un homme unidimensionnel - le consommateur abruti et alièné - comme jamais aucune dictature n'a réussi à en produire."
(Michel Onfray)
"On aurait tort de braquer le projecteur sur les seules violences individuelles alors que tous les jours la violence des acteurs du système libéral fabrique les situations délètères dans lesquelles s'engouffrent ceux qui, perdus, sacrifiés, sans foi ni loi, sans éthique, sans valeurs, exposés aux rudesses d'une machine sociale qui les broie, se contentent de reproduire à leur degré, dans leur monde, les exactions de ceux qui (les) gouvernent et demeurent dans l'impunité. Si les vilences dites légitimes cessaient, on pourrait enfin envisager la réduction des violences dites illégitimes."
(Michel Onfray)
"Le pouvoir n'est pas là où il se voit, montre ou cache, il est partout. Partout, donc, il faut résister à la manière de Diogène : voilà l'esprit libertaire."
(Michel Onfray)
"Je ne veux pas plus obéir à d'autres que commander."
( Otanes)
"Comme l’homme cherche la justice dans l’égalité, la société cherche l’ordre dans l’anarchie."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"Il n'y a rien, absolument rien dans l'Etat, du haut de la hierarchie jusqu'en bas, qui ne soit abus de réformer, parasitisme à supprimer, instrument de tyrannie à détruire... Quiconque met la main sur moi pour me gouverner est un usurpateur et un tyran."
(Pierre-joseph Proudhon)
"La plus désatreuse combinaison qui puisse se former serait celle qui réunirait le socialisme avec l'absolutisme."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"Quoique très ami de l'ordre, je suis anarchiste."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"La propriété, c'est le vol."
(Pierre-joseph Proudhon)
"Et s'il est un être qui avant nous et plus que nous ait mérité l'enfer, il faut bien que je le nomme, c'est Dieu."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"Dieu est l'ombre de la conscience projetée sur le champ de l'imagination."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"L'homme devient athée lorsqu'il se sent meilleur que son Dieu."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"Agir c'est combattre."
(Pierre-Joseph Proudhon)
"Le gouvernement de l'homme par l'homme, sous quelque nom qu'il se déguise, est oppression."
(Pierre joseph Proudhon)
"La république n'est qu'une monarchie déguisée. "
(Pierre-Joseph Proudhon)
"En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu'ils n'attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu'alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd'hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront."
( Ravachol)
"C'est la société qui fait les criminels, et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer la société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes ; et votre oeuvre, en s'attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n'est votre justice qui s'amoindrit à punir les effets."
( Ravachol)
"L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre."
(Elysée Reclus)
"Aussi longtemps que la société sera basée sur l'autorité, les anarchistes resteront en état perpétuel d'insurrection."
(Elise Reclus)
"Celui qui commande se déprave, celui qui obéit se rapetisse. La morale qui naît de la hiérarchie sociale est forcément corrompue."
(Elisee Reclus)
"L’opprimé a le droit de résister par tous les moyens à l’oppression et la défense armée d’un droit n’est pas la violence!"
(Elyse Reclus)
"L'anarchiste croit que le gouvernement est la limite de la liberté. Il espère, en détruisant le gouvernement, élargir la liberté. Mais la vraie limite n'est pas le gouvernement mais la société. Le gouvernement est un produit social comme un autre. On ne détruit pas un arbre en coupant une de ses branches. "
(Han Ryner)
"Le sage sait que l'opprimé qui se plaint aspire à devenir oppresseur."
(Han Ryner)
"Le temps viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui."
(Augustin Spies)
"Nous sommes tous les deux, lEtat et moi, des ennemis [...] Tout Etat est une tyrannie."
(Max Stirner)
"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
(Max Stirner)
"Les pauvres sont coupables de l'existence des riches."
(Max Stirner)
"L'Etat ne poursuit jamais qu'un but : limiter, enchaîner, assujettir l'individu, le subordonner à une généralité quelconque."
(Max Stirner)
"Personne n'est mon semblable, ma chair n'est pas leur chair, ni ma pensée leur pensée."
(Max Stirner)
"Celui qui a le pouvoir a le droit : si vous n’avez pas l’un, vous n’avez pas l’autre non plus. Est-il si difficile de comprendre cette vérité ?"
(Max Stirner)
"Aux mains de l'individu, la force s'appelle crime. Aux mains de l'Etat, la force s'appelle droit. "
(Max Stirner)
"Dieu et l'humanité ne se préocuppent de rien, de rien que d'eux-mêmes. Laissez-moi donc, à mon tour, m'intéresser à moi-même, moi qui, comme Dieu, ne suis rien pour les autres, moi qui suis mon tout, moi qui suis l'unique."
(Max Stirner)
"La révolution veut changer les institutions. La révolte consiste à refuser de se laisser gouverner par des institutions."
(Max Stirner)
"Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être. "
(Max Stirner)
"L'individu ne supporte pas de n'être considéré que comme une fraction un tantième de la société, parce qu'il est plus que cela : son unicité s'insurge contre cette conception qui le diminue et la rabaisse."
(Max Stirner)
"Si le communiste voit en toi un homme et un frère, ce n'est la que sa manière de voir des dimanches... Si tu étais un fainéant, il ne reconnaîtrais pas en toi l'Homme, il y verrait un homme paresseux à corriger de sa paresse et à catéchiser pour le convertir à la croyance que le travail est la destination et la vocation de l'Homme. "
(Max Stirner)
"la société dont nous tenons tout est un nouveau maître, un nouveau fantôme, un nouvel être suprême qui nous impose service et devoir."
(Max Stirner)
"Le but à atteindre n'est pas un autre Etat mais l'alliance, l'union d'harmonie toujours instable et changeante de tout ce qui n'est qu'à condition de changer sans cesse. "
(Max Stirner)
"La domination de l'État ne diffère pas de celle de l'église : l'une s'appuie sur la piété, l'autre sur la moralité."
(Max Stirner)
"Une liberté de la presse n'est qu'un permis d'imprimer que me délivre l'État, et l'État ne permettra jamais, et il ne peut jamais librement permettre, que j'emploie la presse à l'anéantir. "
(Max Stirner)
"La République n'est qu'une monarchie absolue, car peu importe que le souverain s'appelle Prince ou peuple : l'un et l'autre sont une « Majesté »."
(Max Stirner)
"L'"égalité des droits" n'est qu'un leurre, car le droit ne signifiant ni plus ni moins qu'autorisation, le droit qu'on nous reconnaît n'est qu'une faveur qu'on nous accorde."
(Max Stirner)
"Dans une république tous sont maîtres, et chacun tyrannise les autres."
(Max Striner)
"Qu'importe la victime si le geste est beau."
(Laurent Tailhade 'parlant de Vaillant')
""Si la machine gouvernementale veut faire de vous l'instrument de l'injustice, envers notre prochain, enfreignez la !" "
(Henri-David Thoreau)
"Partout où il y aura le pouvoir des uns sur les autres, il n’y aura pas de liberté mais l’oppression des uns sur les autres. C’est pourquoi le pouvoir doit être détruit."
(Leon Tolstoi)
"L’État lui-même est le plus grand criminel. Il crée des criminels plus vite qu’il ne les punit."
(Benjamin Tucker)
"Il n’y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d’expression, il n’en existe qu’un usage insuffisant."
(Raoul Vaneigem)
"La guerre est la forme la plus raffinée et la plus dégradante du travail puisque l'on y travaille à rendre nécessaires de nouveaux travaux."
(Boris Vian)
"Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai."
(Boris Vian)
"On ne connaît la loi que lorsque les gens l'enfreignent. "
(Boris Vian)
"La vérité n'est pas du côté du plus grand nombre, parce qu'on ne veut pas qu'elle y soit. "
(Boris Vian)
"Avec des si, on scierait. "
(Boris Vian)
"Si le travail c'est l'opium du peuple, alors je ne veux pas finir drogué..."
(Boris Vian)
"La foi soulève des montagnes mais les laisse joyeusement retomber sur la tête de ceux qui ne l'ont pas."
(Boris Vian)
"Le pluriel d'un maréchal, c'est des maraîchers. Le pluriel d'un général, c'est des générés."
(Boris Vian)
"Supprimez le conditionnel et vous aurez détruit Dieu."
(Boris Vian)
"La presse française fait preuve d'une partialité révoltante et ne traite jamais que les mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels."
(Boris Vian)
"C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde."
(Boris Vian)
"Le travail est probablement ce qu'il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n'est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu'il pourrait nager, dormir dans l'herbe ou simplement lire ou faire l'amour avec sa femme. "
(Boris Vian)