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Grand soir et petit matin





Documentaire de William Klein
(France, 1978, 1h30)


Mai 68 à Paris, au Quartier Latin, comme si vous l’aviez vécu. Réalisé par le peintre, photographe (partisan de l’objectif Elmarit 28mm sur un Leica M3) et réalisateur de cinéma aux plans très graphiques (Qui êtes-vous Polly Magoo ?, Mister Freedom, Le couple témoin), William Klein. Grands soirs et petits matins est considéré par son réalisateur comme un film qui aurait dû exister, tourné en 16mm par lui-même avec pour seul camarade un preneur de son.




Après les nuits d’émeutes au Quartier Latin, les barricades, les discussions entre les citoyens sur la révolution redémarrent, la parole se libère : « Il y a des organisations responsables qui, tout à coup, se sentent emprisonnées, tu comprends », « Il faut d’abord tout détruire, faire table rase », « Nous changerons lorsque nous n’aurons plus les vieilles badernes à la tête des syndicats, punaise, ceux-là tiennent à leur place ». Dans les facs, à la Sorbonne : « Il faut y aller franco, ils sont prêts à céder.-  La bourgeoisie ne cédera jamais d’un iota – Etes-vous pour la révolution ? - Camarades, il ne faut pas faire la révolution trop tôt, regardez les pays de l’Est ! »

À Censier, lors du comité de liaison écrivains-étudiants qui invente des slogans (« La grève désintoxique ») on découvre Marguerite Duras passionnée.



Infatigable, William Klein, caméra à l’épaule, est toujours là. À la crèche sauvage de la Sorbonne, aux comités d’action à l’Odéon, aux comités Gavroche-Sorbonne, près du corps médical organisé pendant les manifs. Mais aussi le 24 mai, jour et nuit, nouvelles scènes d’émeutes à Paris. Dispersion à la Place Saint-Michel : « C’est une provocation n’y cédez pas », prévient le service d’ordre étudiant qui crée les diversions. Le 29 mai, le général de Gaule quitte l’Elysée et disparaît à Baden-Baden pour consulter le général Massu (et non pas Cohn-Bendit). Les 4-5 juin reprise du travail. Voilà, c’est fini. Depuis, le bienheureux blabla prestigitatif des ultra-libéraux est devenu tellement bling bling,  qu’on en arrive à se souvenir de ceci : « Qu’est-ce que cent ans, qu’est-ce que mille ans, puisqu’un seul instant les efface ». En effet, les incantations de la pensée dominante se heurtent au réel. 




Tourné en 1968, mais achevé dix ans plus tard, « Grands soirs, petits matins » a été découvert lorsque la courte euphorie du mois de mai s’était depuis longtemps estompée, et se regarde davantage à la lumière de son importance cinématographique. Tourné par un photographe à l’aide de ces caméras sonores particulièrement souples, en circulation depuis quelques années seulement à l’époque, le film restitue cette impression d’agilité qui semblait donner des ailes aux cinéastes et les enjoignait à redéfinir leur travail en leur permettant de s’immerger dans la rue, et participer de manière concrète à cet élan collectif, du don de matériel à un point de vue modifié sur le rôle même du cinéma.


Visionner le film ( sous titrage en espagnole) :

 

Animal Love (Tierische Liebe)



Pays: Autriche
Réalisateur: Ulrich SEIDL
Date: 1996
Genre: documentaire
Durée: 1h54
Scénario: Ulrich Seidl
Production:  Erich Lackner, Hans Selikovsky Lotus-Film GesmbH
                     

Ulrich SEIDL film avec un regard clinique et impassible l'intimité de marginaux et de l'amour qu'ils portent à l'égard de leurs animaux aux marges de la zoophilie. La présentation du film par les critiques fait souvent l'objet de description relative à une misère affective et sexuelle. Dans Animal Love, il présente une série de portraits de Viennois de classes sociales diverses, pris sur le vif dans leurs expressions amoureuses envers leurs chiens.


« Quidams qui reportent leur amour mort sur des bébêtes en les caressant avec une frénésie douteuse ou en leur faisant des papouilles. Obéissant ainsi à l'idée selon laquelle plus on connaît l'être humain, plus on aime les bêtes. Ainsi, cet homme retrouvé dans des immondices à sa naissance qui vit dans un taudis avec son pote et arpente les bas-fonds du métro pour récolter du pognon avec un lapin dans ses bras; ainsi, cette poupée brisée de quarante ans qui lit toutes les lettres d'amour de ses anciens amoureux éphémères avant de se tourner vers son chien pour lui confesser son amour éternel; ainsi, ce couple qui s'amuse avec leur animal pour compenser l'absence d'une petite fille prématurément disparue; ainsi, ce couple de vieux garçons qui se servent dans leur bestiole pour agresser les consciences voisines; ainsi, cet homme qui mate un porno et appelle une opératrice de téléphone rose pour simuler une chaleur sexuelle dans son appartement glacial. Oui, l'énumération laisse craindre le pire dans le précipité maso-misérabiliste, l'inflation glauque et ses trémolos de rigueur. Mais Seidl ne montre que du réel, en tapant le poing sur sa caméra objective, spectatrice, témoigne. »


Parallèlement à ces personnage, le réalisateur montre un jeune couple échangiste qui a priori n'entretient pas de rapport avec les animaux mais les mets en rapport en montrant la manière animale dont il la prend. Le ton général du film tend à sonder « l'envers inavouable d'une société malade où la frontière morale est bannie depuis des lustres ». Pas certain qu'il s'agisse finalement de zoophilie.


Le scandale provoqué par le film en 1996 accorde un succès tardif au réalisateur. Les pires critiques ont été adressées à l'égard du réalisateur: « pornographie sociale », « sodomie bestiale »... Alors qu'il semble que le réalisateur aborde avec réserve une vérité : le fait que les autrichiens soient capables de beaucoup plus d'affection envers leur animal domestique que leur voisins ou leur famille.

Site: http://www.ulrichseidl.com


 

Vivre vite et mourir !! GG Allin


GG Allin, né Jesus Christ Allin, chanteur punk hardcore et transgressif, hyper toxicomane, alcoolique, et choquant à l’extrême sur scène comme dans la vie de tous les jours.
GG Allin ,est né le 29 août 1956, à Lancaster (New Hampshire Etats-unis). Il connaît une enfance difficile, dans une petite maison faite de bric et de broc sans électricité ni eau, avec un père instable, religieux fanatique, interdisant le dialogue à la maison. C’est d’ailleurs son père, qui lui a donné ce « sacré » nom de Jesus Christ Allin persuadé qu’il était une figure messianique.


 Sa mère pour lui donner une chance de s’intégrer et de ne pas être la risée de tout le monde pendant toute sa vie, le fait changer de nom le 2 mars 1962: il devient ainsi Kevin Michael Allin.
Il vit au coté de son frère aîné, Merle Allin, qui lui donne ce surnom ‘gg’ malgré lui, car étant petit il prononçait ‘jiji’ à la place de Jesus.
Dès son plus jeune âge il s’avère être très instable, rebelle et aimant choquer.
On retrouve des photos de classes de première où on peut le voir déguisé en drag queen.
A son adolescence il passe son temps à traîner, dealer de la drogue, entrer par effraction chez les gens, voler, etc.


Batteur à ses débuts, il devient un chanteur-batteur, puis chanteur, dont les apparitions deviennent de plus « spectaculaires » . Il a appartenu à de nombreuses formations punk (plus d’une vingtaine) durant sa carrière, mais cet artiste très prolifique, aimait aussi jouer de la country, et du rock ‘n’ roll. Sur scène, ses apparitions sont de véritables éloges à l’auto-destruction, l’auto-mutilation, la scatophilie, et la sexualité outrancière



Il joue souvent nu, couvert de son propre sang (il s’ouvre généralement avec des objets coupants) et de sa propre matière fécale. En effet, il utilisait très souvent des laxatifs avant ses concerts afin de déféquer sans problème sur scène et lançait alors ses fèces sur le public en « délire ». Il se bâtait constamment avec son public qu’il aimait insulter ou bien mettre au défi de lui faire une fellation. C’était donc un fervent défenseur de l' art performance ou du shock rock.



Bien qu’il l’avait de nombreuses fois laissé entendre, GG Allin ne s’est pas suicidé sur scène. Il est mort d’une overdose d’héroïne, lors d’une fête, le 28 juin 1993 dans l’appartement d’une amie. Son dernier concert, au club « The Gas Station » à New York, le soir même de sa mort, fût un des plus mémorables de sa carrière. Après avoir fait quelques morceaux, une coupure de courant le poussa à sortir complètement nu, couvert de sang et d’excréments (comme à son habitude) dans les rues de New Yorks, laissant ses nombreux fans l’embrasser devant des passants outrés.




 

Son enterrement reste aussi très transgressif. Selon ses vœux, il fût donc mis dans son cercueil, non lavé (c’est à dire plein de sang et d’excréments), non maquillé, avec une simple veste en cuir et un slip en sparadrap. Ses amis prirent alors de nombreuses photos de lui, organisant une véritable fiesta autour de sa dépouille, posant à coté de lui, lui mettant de la cocaïne et du whisky dans la bouche, et baissant son slip pour prendre des photos de son pénis.

 

 

C'est en 1994 que le documentaire de Todd Philipps voit le jour « Hated: GG Allin and the murder junkies ». Ce documentaire retrace la carrière mouvementée de GG Allin, il contient des images de concerts, des interviews de GG Allin, des images de son enfance dans le rural  New Hampshire ainsi que des images de son enterrement. On peut notamment y voir une scène tournée à l’Université de New York, où il se met nu face à son public et s’insère une banane dans l’anus, injuriant les jeunes gens et leur disant simplement que si le spectacle ne leur plaît pas il peuvent partir

 

 

LIVE FAST and DIE !!


 

Télécharger le documentaire de Todd Philipps « Hated: GG Allin and the murder junkies » : http://www.multiupload.com 

(Fichier Zip) Mot de passe : lesintrouvables

Qualité : DVDRip

Langue : VOSTF 

 





 

80 Blocks from tiffany's


New York à la fin des années 70’s, le South Bronx subit de plein fouet la hausse des taxes, la bourgeoisie et les commerçants quittent les lieux laissant place pas tout à fait propre aux populations les plus défavorisées, l’érosion rongent lentement les murs des « projects », le taux de chômage et la violence urbaine bat des records. South Bronx est un vrai petit modèle de ghetto à l’américaine.


Et comme il n’y a pas de ghetto sans gangs, Gary Weis s’est penché sur les 2 groupuscules les plus connus et tout aussi craints du quartier : Les Savage Skulls et les Savage Nomads. Avec des noms pareils, inutile de vous dire qu’on leur foutait la paix à ces sauvages! Pourtant Mr Weis après lecture d’un article paru dans Esquire, a voulu mettre en images ceux qui font trembler le nord de Manhattan avec l’aide du journaliste responsable de l’article en question et la police qui a noué des relations spéciales avec les gangs.


Immersion de quelques semaines donc courant de l’année 79 dans les QG respectifs des deux gangs et rencontre avec des post ados qui n’ont jamais passé la 125e (qui est un peu la frontière entre le Manhattan  bourgeois et les quartiers populaires) d’où le titre « A 80 blocks de chez Tiffany » le célèbre bijoutier de la 57e sur la 5e Avenue.

Source : lizletter




80 Blocks from tiffany's 1979 documentary directed by Gary Weiss