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Lenore Kandel



Lenore Kandel a été une figure incontournable de la contre-culture californienne des années 60. Son chant du cygne a été la publication puis l'interdiction de son recueil de poèmes "The Love Book" en 1966.
Ses poèmes sont l'expression la plus intransigeante et la plus lyrique de l'érotisme et du désir féminins.

Lenore Kandel est née en 1932 à New York City, de parents russe et mongol.
Elle arrive à San Francisco en 1960, où elle rencontre les poètes de la beat generation, notamment Gary Snyder et Jack Kerouac. Dans le roman d'inspiration autobiographique "Big Sur" (1962) de Kerouac, Lenore Kandel apparait à travers le personnage de Romana Schwarz.

En 1966-1967, elle est partie prenante de la "révolution psychédélique" dans le quartier de Haight Ashbury de San Francisco.  
Elle publie son recueil "The love book", qui comprend 4 poèmes remarquables ("God/Love poem", et un long poème en 3 "phases", "To fuck with love"). 


A peine publié, une plainte est déposée contre le recueil et ceux qui le diffusent pour "pornographie et obscénité", et il est saisi par la police dans les librairies où il est en vente, principalement les librairies hip telles que "City Lights Bookstore" et "The Psychedelic Book Shop".
Le procès en 1967 se soldera par une interdiction de la vente du recueil (censure levée en 1971), mais lui en aura assuré une telle publicité que plus de 20.000 exemplaires seront malgré tout vendus. En remerciement ironique, Lenore Kandel reversera 1% de ses gains à une association pour assurer la retraite des policiers.
Son recueil interdit à la vente, Lenore Kandel lit ses poèmes "licencieux" en public. En janvier 1967, elle lit ses poèmes sur scène à l'occasion du festival géant "The Human Be-In".

Elle prend une part prépondérante dans les activités des Diggers. En février 1967, elle participe à l'immense happening "The Invisible Circus" organisé dans une église : punch au LSD, musique psychédélique, diverses animations proposées par les Diggers et l'ALF (Front de Libération des Artistes), avec Richard Brautigan comme "reporter officiel" qui tire sur une ronéo des poèmes au kilomètre qui sont immédiatement distribués dans la ville comme des dépèches d'agence de presse. 
 Tandis que Lenore Kandel lit ses poèmes interdits, des couples voire plus baisent dans tous les recoins de l'église. Prévu durer 72 heures, les flics virent tout le monde après 8 !

Elle publie un nouveau recueil de poèmes plus conséquent en 1967, "Word alchemy". 


En 1968, la bande des Diggers abandonne le terrain de Haight Ashbury aux capitalistes hippies qui ont fondu sur San Francisco depuis le Summer of Love de l'été 1967. Chacun continue sa route là où elle le mène. Lenore Kandel épouse Billy Fritsch, et tous deux rejoignent les Hell's Angels. Ils vécurent heureux et eurent un grave accident de moto ensemble en 1970.
Grièvement bléssée à la colonne vertébrale, Lenore Kandel souffrira tout le reste de son existence de violentes douleurs au dos, et ne quittera plus guère son petit appartement de San Francisco, où elle continuera d'écrire (sans jamais plus être publiée) et de recevoir ses nombreux amis qu'elle régalera de sa sérénité et de sa fantaisie inentamées malgré les accidents de la vie.

Lenore Kandel est morte dimanche 18 octobre 2009 à San Francisco, à 77 ans, d'un cancer au poumon.
L'Unique, de peau et de chair


TO FUCK WITH LOVE PHASE III
BAISER AVEC AMOUR PHASE III
baiser avec amour
aimer avec toute la chaleur et la sauvagerie de la baise
la fièvre de ta bouche dévorant tous mes secrets et mes alibis
me laissant pure brûlée dans l'oubli
la douceur INSUPPORTABLE
        bouche touchant à peine bouche
téton à téton nous nous sommes touchés
et fumes pétrifiés par un flux d'énergie
au-delà de tout ce que j'ai jamais connu
nous nous sommes TOUCHES !
et deux jours plus tard
ma main étreignant ta bite dégoulinante de sperme
ENCORE !
l'énergie indescriptible presque insupportable
la barrière du noumène-phénomène
        transcendé
le cercle momentanément complet parfait
allongés ensemble, nos corps se glissant dans l'amour
qui ne s'est jamais échappé
j'embrasse ton épaule et elle empeste le désir
le désir des anges érotiques baisant les étoiles
et criant leur joie insatiable à travers le paradis                     
le désir des comètes entrant en collision dans l'hystérie céleste
le désir des déités hermaphrodites se faisant
des choses inconcevables l'une à l'autre et
HURLANT DE PLAISIR à travers l'univers entier et au-delà
et nous sommes allongés ensemble, nos corps humides et brulants, et
nous PLEURONS    nous PLEURONS    nous PLEURONS les larmes incroyables
que les saints et les hommes sacrés ont versé en présence
de leurs propres dieux incandescents
j'ai murmuré l'amour dans chaque orifice de ton corps
comme tu l'as fait
en moi
mon corps entier se transforme en une conbouche
mes orteils mes mains mon ventre ma poitrine mon épaule mes yeux
tu me baises continuellement avec ta langue tu regardes
avec tes mots avec ta présence
nous nous transformons
nous sommes aussi doux et chauds et tremblants
qu'un papillon doré nouveau venu
l'énergie indescriptible
presque insupportable
 la nuit 
quelquefois 
je vois nos corps luire

Entre réalité et fiction

Frances Glessner Lee (1872-1962). Américaine de la bonne société entravée dans ses études par son père, confinée dans le rôle de maîtresse de maison,  fascinée par un camarade de son frère, célèbre criminologue, elle se lança à cinquante ans passés dans sa passion, la médecine légale, en la conciliant avec le monde domestique qui était son univers : elle se fit une spécialité de la reconstitution de crimes à l'échelle de pièces miniatures.



Fondatrice du Département de Sciences Médico-légales d’Harvard en 1936, Frances Glessner Lee fut également nommée Capitaine de la police du New Hampshire. Durant les années 1940 et 1950, elle permit à la police scientifique d’effectuer des progrès majeurs dans la résolution d’affaires classées sans suite grâce aux scènes de crime qu’elle reconstituait à l’échelle 1:12 dans des maisons de poupée.





Ces maquettes, qui reproduisent des homicides réels, des suicides et des morts accidentelles, étaient des supports pédagogiques et les outils de travail de détectives qui affinaient grâce à elles leur habileté à analyser les indices visuels. Toujours utilisées dans la formation médico-légale aujourd’hui, les dix-huit maquettes de Lee affichent un nombre étonnant de détails : du stylo posé sur la table au plus petit mégot de cigarette, aucun objet ne manque, révélant les indices des crimes à ceux qui étudient les scènes soigneusement.





Documentées récemment par l'ouvrage de Corinne May Botz, The Nutshell Studies of Unexplained Death (2004), qui regroupe dix-huit maquettes conçues par la criminologue américaine Frances Glessner Lee (1878 – 1962). 

Site de Corinne May Botz : www.corinnebotz.com




Pierre Dourthe, conférencier au Centre Pompidou : 

« Les reconstitutions en miniature de scènes de crimes initiées par une riche héritière de Chicago, devenue criminologue dans les années 1940, Frances Glessner Lee, ont constitué une contribution non négligeable à l'avancée des sciences médico-légales. Documentées récemment par l'ouvrage de Corinne May Botz, The Nutshell Studies of Unexplained Death (2004), elles offrent une vision singulière du théâtre du crime, mais elles permettent bien plus pour nous une approche de la fabrique du récit et de son contexte, une exploration des rapports entre réalité et fiction, une réflexion sur le processus d'enregistrement du passé et de sa reproduction. » Pierre Dourthe

 


Pierre Dourthe, Le lieu du crime et la question... par centrepompidou 


Eliane Radigue

Éliane Radigue, née le 24 janvier 1932, est une compositrice française. On rapproche sa musique des courant comme la musique minimaliste, le musique drone, la musique électronique voir la musique méditative. Son travail a commencé dans les années 1950 alors qu'elle est encore assistante de Pierre Henry. Jusqu'en 2000, elle compose sur synthétiseur, le système modulaire ARP 2500. Depuis 2002, elle s'est orientée vers des pièces utilisant des instruments acoustiques.
Elle naît et grandit à Paris dans une famille de petits commerçants aux halles, puis se marie le 17 février 1953 avec l'artiste peintre Arman, avec qui elle a trois enfants. Après leur mariage, ils déménagent à Nice. Elle côtoie, dans cette ville, l'ensemble du groupe de Nice et d'autres artistes comme Ben, Robert Filiou ou Yves Klein. Ils vivent là-bas jusqu'à leur divorce en 1967. Éliane s'installe alors à Paris. Elle a étudié le piano et la harpe et s'était déjà essayée à la composition lorsqu'elle entend pour la première fois, à la radio, une émission consacrée à Pierre Schaeffer, fondateur du courant de la musique concrète. Peu de temps après, elle le rencontre lors d'une conférence consacrée à Gurdjieff. Il l'invite au Studio d'Essai puis elle devient l'une de ses élèves et travaille au studio lors de séjours à Paris. À la fin des années 1950, elle met un terme à ses fréquentations du Studio d'Essai et se consacre à animer des conférences sur la musique concrète. Lorsqu'elle revient sur Paris, elle devient l'assistante de Pierre Henry. Elle participe à l'élaboration de la pièce « L’Apocalypse de Jean ». Lorsqu'elle était au Studio d'Essai, elle avait déjà effectué quelque montages pour la pièce « L'occident est bleu ». C'est au sein du studio Apsome qu'elle développe sa technique et commence à composer des pièces où l'on retrouve des éléments musicaux qui construiront plus l'originalité de sa musique :

- Le drone
- Le Feedback et le Larsen
- Dilatation extrême du temps
- Variation infime des composantes du son


A Portrait of Eliane Radigue (2009) from Maxime Guitton on Vimeo.

Toutes ces pratiques sont loin des idéaux de Schaeffer et Henry. Par conséquent, elle met un terme à la collaboration. Toutefois, elle garde quelques contacts avec le GRM et elle conserve du matériel de studio qu'elle entrepose chez elle (des micros, des magnétophone à bandes). En parallèle, elle fait des voyages aux États-Unis où elle rencontre nombre de compositeurs minimalistes :

LaMonte Young
Alvin Lucier
Charlemagne Palestine
James Tenney
Steve Reich
Philip Glass
Phil Niblock.


A la découverte des pionnières électroniques: http://globaltechno.wordpress.com



Le sexe au bord de l'âme ...

Rose Et Noire, 2003 (( rmx )) 2011, The Other Colors
Words and Vocals Marie Möör
Music Laurent Chambert

Le sexe au bord de l'âme from Rose Et Noire on Vimeo.

Lydia LUNCH








À son arrivée à New York à 16 ans, Lydia entre dans une communauté d’artistes et de musiciens, dont Kitty Bruce, la fille de Lenny Bruce, où elle a rencontré les groupes qui s’y représentaient très souvent : les groupes no wave comme DNA et Mars. Elle vit en cette forme de musique une poésie rageuse qui lui correspondait, et fonda sous cette influence le groupe Teenage Jesus and the Jerks avec son partenaire James Chance, séparé en 1978.

Artiste de la mouvance Underground, Lydia mène une carrière faite de nombreuses collaborations, et elle réalisa des films qu’elle écrit elle-même et dans lesquels elle joue également.

Trash môme "Kathy Acker"






Née à New York City, romancière, poète et artiste de performance, Kathy Acker en vient à être associée avec le mouvement punk des années 1970 et 80 qui touche largement la culture dans et autour de Manhattan. Toutefois, dès sa majorité, elle se déplace quelque peu. Elle reçoit son B.A. à l'Université de Californie, San Diego en 1968. Elle passe deux années en post-diplôme à la City University de New York mais la quitte avant d'être diplômée. Elle reste à New York et travaille en tant que file clerk, secrétaire, stripteaseuse et actrice porno.

Elle se marie et divorce deux fois, et est ouvertement bisexuelle durant toute sa vie. En 1979, elle gagne le Prix Pushcart pour son roman New York City. Au début des années 1980, elle vit à Londres, où elle écrit plusieurs de ses travaux les plus acclamés. Après être retournée aux États-Unis, elle travaille comme professeur adjointe à l'Institut d'Art de San Francisco et comme professeur invité dans plusieurs universités, dont l'Université d'Idaho, de Californie, de San Diego, l'Institut des Arts de Californie et le Roanoke College. Elle meurt à Tijuana au Mexique dans une clinique alternative où elle est traitée pour un cancer du sein.

Le corpus des œuvres d'Acker emprunte fortement aux styles expérimentaux de William S. Burroughs et de Marguerite Duras. Elle utilise souvent des formes extrêmes de pastiche et même la technique de cut-up de Burroughs, laquelle consiste en couper des passages ou des phrases et à les réagencer de façon aléatoire pour un résultat autre. Acker elle-même situe son écriture à l'intérieur de la tradition européenne du nouveau roman. Dans ses textes, elle combine des éléments biographiques, pouvoir, sexe et violence en un cocktail explosif. Les critiques comparent souvent son écriture à celle de Alain Robbe-Grillet et de Jean Genet et ont noté des liens avec Gertrude Stein et les photographes Cindy Sherman et Sherrie Levine. Les romans d'Acker montrent également une fascination pour l’art du tatouage 1.

Quoiqu’associés avec des artistes généralement respectés, les romans d'Acker les plus reconnus, Blood and Guts in High School, Great Expectations et Don Quixote reçoivent une attention critique mitigée. La plupart des critiques reconnaissent la manipulation talentueuse d'Acker en ce qui concerne les textes plagiés d'auteurs aussi variés que Charles Dickens, Marcel Proust, et le Marquis de Sade. Elle a tout autant prise sur la théorie poststructuraliste qu’une familiarité avec l'histoire littéraire. Beaucoup de critiques, toutefois, trouvent ses explorations non linéaires inutilement incohérentes et difficiles à lire.

Les critiques féministes répondent également fortement à ses œuvres, à la fois pour et contre son écriture. Pendant que certains font l'éloge de l'exposition d'une société capitaliste misogyne qui utilise la domination sexuelle comme une forme clé d'oppression, d'autres argumentent que l’utilisation extrême et fréquente d'images sexuellement violentes anesthésie rapidement et génère une objectification dégradante pour la femme. En dépit de critiques répétées, Acker maintient qu'afin de mettre au défi les structures de pouvoir phallocentrique du langage, la littérature doit non seulement expérimenter avec la syntaxe et le style, mais également donner une voix aux sujets tus qui marginalisent les tabous communs. L'inclusion de sujets controversés comme l'avortement, le viol, l'inceste, le terrorisme, la pornographie, la violence graphique, et le féminisme vont dans ce sens.

Acker publie son premier livre, Politics, en 1972. Bien que cette collection de poèmes et essais ne recueille pas énormément d'attention de la part des lecteurs ou des critiques, cela lui confère une réputation au sein de la scène punk new-yorkaise. En 1973, elle publie son premier roman The Childlike Life of the Black Tarantula: Some Lives of Murderesses sous le pseudonyme de « Black Tarantula ». En 1974, elle publie son second roman, I Dreamt I Was a Nymphomaniac: Imagining.

En 1978, elle publie une collection de trois romans. Florida parodie le film noir classique Key Largo de John Huston de 1948, Kathy Goes to Haiti détaille les exploits relationnels et sexuels d'une jeune femme pendant ses vacances, et The Adult Life of Toulouse Lautrec by Henri Toulouse Lautrec constitue une autobiographie fictionnelle de l'artiste français du xixe siècle.

En 1979, Acker reçoit finalement une attention populaire lorsqu’elle gagne le prix Pushcart pour son roman New York City. Elle ne reçoit cependant pas de reconnaissance de la part des critiques, jusqu'à ce qu'elle publie Great Expectations en 1982. L'introduction de Great Expectations est une claire réécriture du roman de Charles Dickens portant le même nom. Il comporte les thèmes habituels d'Acker, y compris un conte semi-autobiographique du suicide de sa mère et l'appropriation de plusieurs autres textes, y compris de la pornographie française. Cette même année, Acker publie un livre intitulé Hello, I’m Erica Jong.

En dépit de la reconnaissance grandissante qu'elle obtient pour Great Expectations, Blood and Guts in High School est souvent considérée comme l'œuvre qui a fait percer Acker. Publiée en 1984, c'est l'une de ses explorations les plus extrêmes de la sexualité et de la violence. Elle emprunte notamment, entre autres textes, à The Scarlet Letter deNathaniel Hawthorne. Blood and Guts détaille les expériences de Janey Smith, une citadine obsédée par le sexe et atteinte par une maladie inflammatoire de son propre sexe, amoureuse de son père qui la vend comme esclave. Beaucoup de critiques ont pointée cette œuvre pour être dégradante envers les femmes et, l'Allemagne et l'Afrique du Sud l'ont interdite intégralement.

En 1984, Acker publie My Death My Life by Pier Paolo Pasolini et un an après Algeria: A Series of Invocations because Nothing Else Works. En 1986, elle publie Don Quixote, un autre de ses romans les plus acclamés. Dans la version d'Acker du classique de Miguel de Cervantes, « Don Quixote » devient une jeune femme obsédée par la théorie poststructuraliste, l'amenant jusqu'à un extrême nihilisme. Elle révèle le lot de mensonges et falsifications du monde, ne croit en rien et considère l'identité comme une construction fictive interne. Marchant autour de New York City et de Londres avec son chien St. Simeon, qui lui sert de Sancho Panza, Don Quixote attaque les sociétés sexistes tout en dénigrant les mythologies féministes.

Acker publie Empire of the Senseless en 1988 et considère cette œuvre comme un tournant dans son écriture. Quoiqu'elle effectue toujours des emprunts à d'autres textes, dont les aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain, le plagiat est moins évident. Le roman tient aux voix de deux terroristes, Abhor, à moitié humain et à moitié robot, et son amant Thivai. L'histoire a lieu dans les restes délabrés d'un Paris post-révolutionnaire. Comme ses autres œuvres, Empire of the Senseless inclut violence graphique et sexualité. Cependant, ce roman se préoccupe beaucoup plus de la langue que ses œuvres précédentes. En 1988, elle publie également Literal Madness: Three Novels qui inclut les travaux précédemment édités Kathy Goes to Haiti, My Death My Life by Pier Paolo Pasolini, et Florida.

Entre 1990 et 1993, Acker publie quatre livres supplémentaires : In Memoriam to Identity (1990), Hannibal Lecter, My Father (1991), Portrait of an Eye: Three Novels (1992), comprenant également les travaux déjà édités, et My Mother: Demonology (1992). Maints critiques se plaignent que ces dernières œuvres sont devenues superflues et prévisibles, attendu qu’Acker a continué à explorer les mêmes tabous de façon semblable. Son dernier roman, Pussy, King of the Pirates, édité en 1996, montre des signes d'intérêts élargis d'Acker, incorporant plus d'humour, une imagination plus légère et prenant en considération des textes orientaux et la philosophie qui étaient en grande partie absents dans ses premières œuvres.

Merci à celles qui ...









... se sont battu

Ne me libère pas, je m'en charge !
Un Homme sur deux est une femme
N’attends pas le prince charmant, apprends à lire et deviens qui tu es

Voici se que l'on apprenait aux jeunes femmes en 1960 :

Authentique extrait d’un manuel scolaire catholique (publié en 1960)

Faîtes en sorte que le souper soit prêt

Préparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.


Soyez prête

Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos devoirs de faire en sorte qu’elle le soit.


Rangez le désordre

Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre.

Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffons à poussière sur les tables.


Pendant les mois les plus froids de l’année

Il vous faudra préparer et allumer le feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle.


Réduisez tous les bruits au minimum

Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur.

Essayez d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.


Écoutez-le

Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faîtes en sorte que la soirée lui appartienne.


Ne vous plaignez jamais s’il rentre tard à la maison

On sort pour dîner ou pour aller dans d’autres lieux de divertissement sans vous.

Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.


Ne l’accueillez pas avec vos plaintes et vos problèmes

Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le souper ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou d’aller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses souliers. Parlez d’une voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.


Lorsqu’il a fini de souper, débarrassez la table et faites rapidement la vaisselle

Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il n’a nul besoin de travail supplémentaire. Encourager votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine. Si vous avez des petits passetemps vous-même, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes.


A la fin de la soirée

Rangez la maison afin qu’elle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit déjeuner à l’avance. Le petit déjeuner de votre mari est essentiel s’il doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible.


Bien que l’hygiène féminine

soit d’une grande importance, votre mari fatigué, ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à le faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d’avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse.

Si vous devez vous appliquer de la crème pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s’endormir sur un tel spectacle.


En ce qui concerne les relations intimes avec votre mari

Il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari en ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.


Si votre mari suggère l’accouplement

Acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir.


Si votre mari suggère une quelconque des pratiques moins courantes

Montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s’endormira alors rapidement ; ajustez vos vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.


Vous pouvez alors remonter le réveil

Afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu’il se réveillera.