Réalisation
et scénario de
Claude Faraldo
Comédie
de
1973 durée 105'
Couleur
Directeur de
la photographie Jean-Marc Ripert
Musique de Harald
Maury
Montage de Noun
Serra
avec
Michel
Piccoli
Béatrice
Romand
Jeanne
Herviale
Jean
Aron
Romain
Bouteille
Stéphane
Bouy
Coluche
Madeleine
Damien
Patrick
Dewaere
François
Dyrek
Michel
Fortin
Henri
Guybet
Jean-Michel
Haas
Marie
Kéruzoré
Philippe
Manesse
Miou-Miou
Catherine
Mitry
Popeck
Roger
Riffard
Sotha
Paul
Barrault
Francesca Romana
Coluzzi
Gégé
François
Joxe
Marilù
Tolo
Un poème des années 70, barbare, farceur, débridé et surtout complètement anar !
Comment faire un film
parlant sans dialogues, car pas besoin de tirades philosophiques pour avoir du sens,
le charabia perpétuel de Themroc est bien plus évocateur. L'homme urbain
des cavernes est interprété par Michel Piccoli auquel une multitude de
personnalités de l'époque se greffe (la bande du Café de la Gare). C'est
comme ça qu'on retrouve Coluche, Romain Bouteille, Henri Guybet,
Miou-Miou et Patrick Dewaere.
C'est quand Themroc perd son travail que le gros
ras-le-bol se déclare.
Hors de contrôle, obéissant uniquement à ses
pulsions et à ses grognements.
La démence, l'instinct primitif et l'appétit sexuel insatiable gagnent
vite les voisins et finissent par attirer la télé puis un
cordon de CRS. Pendant ce temps, les habitants continuent de casser
leurs cloisons, et de réaménager leur espace vital.
L'orgasme libertaire se répandra sur toute la ville dans un cri final
magnifique.
Themroc est une œuvre pour le moins atypique bien distinctif des années 70 française, possédant d'excellent acteurs et une réflexion intéressante sur l'Homme et sa nature, dont le réalisateur, sans l'apport du langage "compréhensible", réussi malgré tout à donner un sens profond à son histoire, créant une ambiance froide et surréaliste brisant les tabous les plus intimes de notre société sans jamais justifier le moindre acte présent sur l'écran si ce n'est le retour aux instincts primitifs les plus basiques de l'Homme.